Ce mémoire s’intéresse aux transformations littéraires et poétiques mises en œuvre par le mouvement de la Beat Generation au milieu du vingtième siècle en Amérique du Nord. En me penchant sur le recueil de poésie « Howl and Other Poems » du poète Allen Ginsberg, le texte emblématique de cette révolution littéraire, je montre comment le mouvement des Beats représente une transformation dans la tradition littéraire et poétique américaine, occidentale, en ce qui concerne à la fois la forme, les sujets abordés et la pratique d’écriture. Dans un premier temps, j’étudie l’histoire de ces changements en examinant la réception de « Howl », qui a bouleversé les attentes du milieu littéraire de l’époque à cause de son approche inclusive qui accueille tout dans la représentation. Mon deuxième chapitre se penche sur la vision du poète, la vision poétique. Je montre comment la perspective du poète face au monde change chez Ginsberg et les Beats. Au lieu de concevoir la transcendance, l’universel, comme quelque chose d’éloigné du particulier, comme le véhicule la tradition poétique occidentale, les Beats voient l’universel partout, dans tout. Enfin, je m’intéresse à la place du langage dans l’expression de cette nouvelle vision. J’observe comment Ginsberg et les Beats, en s’inspirant de la poésie de Walt Whitman, développent un langage spontané ne relevant plus de la maîtrise de soi. / This study investigates the literary and poetic transformations set in motion by the Beat Generation literary movement in mid-twentieth-century North America. In focusing on "Howl and Other Poems" by the poet Allen Ginsberg, the iconic text of this literary revolution, I show how the Beats represent a transformation in the American and Western literary and poetic tradition, with regard to form, theme and writing practice. In the first place, I study the history of these changes by examining the reception of "Howl," which upset the expectations of the literary establishment of the time because of its approach that includes everything, without distinction, in the representation. My second chapter focuses on the poet’s point of view, the poetic vision. I show how the poet’s perspective vis-à-vis the world changes with Ginsberg and the Beats. Instead of conceiving transcendence, the universal, as something far-removed from the particular, as presupposed by the Western poetic tradition, the Beats see transcendence everywhere, in everything. Ultimately, I turn to the place of language in expressing this new vision. I observe how Ginsberg and the Beats, inspired by the poetry of Walt Whitman, develop a spontaneous language no longer emanating from self-mastery.
Identifer | oai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/11964 |
Date | 10 1900 |
Creators | Grenier, Philippe |
Contributors | Cochran, Terry |
Source Sets | Université de Montréal |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Thèse ou Mémoire numérique / Electronic Thesis or Dissertation |
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