L'expérience chilienne de l'Unité populaire (1970-1973) reste un processus sociopolitique majeur de l'histoire du vingtième siècle. L'objectif assumé de cette thèse est d'analyser ce qui se trame à la base du tissu social et particulièrement ce qui a été dénommé par la gauche chilienne comme le " pouvoir populaire ". Ce travail est centré sur le mouvement ouvrier et social urbain. Dans un premier temps, cette approche présente les enjeux épistémologiques d'un tel sujet. La deuxième partie est consacrée aux initiatives prises par le gouvernement Allende en faveur de la participation des salariés et à leurs limites. La troisième partie analyse la genèse des Cordons industriels. Enfin, on cherche à établir une présentation de la structuration des organismes du " pouvoir populaire ". En définitive, il s'agit de renouveler profondément notre vision de ces mille jours et d'interroger les relations contradictoires qui se nouent entre l'espace des mouvements sociaux et le champ politique.
Identifer | oai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00788830 |
Date | 05 December 2005 |
Creators | Gaudichaud, Franck |
Publisher | Université Paris VIII Vincennes-Saint Denis |
Source Sets | CCSD theses-EN-ligne, France |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | PhD thesis |
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