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The Canada Council, the regional theatre system and the English-Canadian playwright : 1957-1975

Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal. / The role of the Canada Council and the Canadian Regional Theatre System in promoting and fostering English-Canadian playwrights and Canadian drama has been a source of considerable controversy but little sustained study since the middle 1960s. This dissertation examines that role through the crucial years from the creation of the Canada Council in 1957 until 1975 when the Council began to lose any real independence as an agency of cultural policy. It begins by examining the state of Canadian theatre in the postwar years prior to the creation of the Council and adumbrates the cultural/political forces that led to that creation: particularly rising Canadian nationalism and the power of the Canadian cultural elite. The confluence of these two forces in the form of the Massey/Levésque Commission sets the stage for the establishment of the Canada Council and, I will argue, also sets in place the basic philosophy of the Council towards theatre repertoire and the place of the English-Canadian playwright within the regional system. Chapter Three details the founding of the Council and its development of policies and practices that were intended to promote Canadian drama within the newly developing Canadian theatre system and then speculates on their likelihood of success. Chapter Four examines the realities of theatre economics in order to asses the impact of Canada Council (monetary) practices in the creation of the regional system and its use of Canadian plays. Chapter Five examines in detail the activities of the Council from its inception until 1969 and shows the very real gap between enunciated policies and actual practices in the development of the regional system particularly as it. affects the use of indigenous artistic material. I will contend that the result of Canada Council approaches and practices (intentional or not) in scholarship and funding, and particularly in the area of direct commissions, was the neglect of the Canadian dramatist in favour of a repertoire of foreign material. Furthermore, the focus of the Canada Council on two conflicting goals, the growth of regional theatres and a conservative fiscal policy aimed at reducing or controlling deficits, exacerbated this neglect. The consequences of this neglect are dealt with in Chapter Six with a discussion of the reaction of cultural nationalists, increasingly dissatisfied with Council practices, that led to the creation and promotion of the alternative theatre movement which produced the first concrete steps in the development of an indigenous drama. Since the alternative theatre movement, in its advocacy and encouragement of Canadian playwrights, occupied the role that the Canada Council was intended to fill, Chapter Six compares the funding patterns that helped set it in place (specifically the Local Initiatives Programs and Opportunities for Youth) with the funding patterns of the Council. I will suggest that these two programs (although not designed for that purpose) were much more successful than the policies and practices of the Canada Council in promoting English-Canadian plays, and specify the reasons why this was so. The dissertation concludes with some speculation on future possibilities in the study of Canadian plays based on their origin within an 'alternative' theatre structure rather than within the mainstream regional system and sums up how the development of the Canadian regional system was, in many ways, accomplished at the expense of the Canadian dramatist. / Le rôle du Conseil des Arts du Canada et du Réseau canadien du théâtre régional de promouvoir et d'encourager les dramaturges canadiens-anglais et le théâtre canadien a été une source de controverse considérable mais pas une source d'études depuis le milieu des années 1960. Cette dissertation examine ce rôle à travers les années cruciales à partir de la création du Conseil des Arts du Canada en 1957 jusqu'en 1975 lorsque le Conseil commence à perdre toute véritable indépendance en tant qu'agence de politique culturelle. Je débute en examinant l'état du théâtre canadien dans les années d'après-guerre avant la création du Conseil et je discute des forces culturelles/politiques qui ont conduit à cette création : surtout le nationalisme canadien montant et le pouvoir de l'élite culturelle canadienne. La confluence de ces deux forces sous la forme de la Commission Massey/Lévesque met en scène l'établissement du Conseil des Arts du Canada et met aussi en place la philosophie de base du Conseil envers le répertoire théâtral et la place du dramaturge canadien à l'intérieur du réseau régional. Le troisième chapitre raconte en détail la fondation du Conseil et le développement de ses politiques et pratiques prévues pour promouvoir le théâtre canadien à l'intérieur du nouveau T- réseau de théâtre canadien et ensuite s'interroge sur leur chance de réussite. Le quatrième chapitre examine les réalités financières du théâtre afin d’évaluer l'impact des pratiques (monétaires) du Conseil des Arts du Canada dans la création du 'réseau régional et son usage des pièces de théâtre canadiennes. Le cinquième chapitre examine en détail les activités du Conseil à partir de sa création jusqu'en 1969 et démontre l'écart réel entre les politiques énoncées et les pratiques réelles dans le développement du réseau régional, particulièrement lorsque cet écart touche l'utilisation de matériau artistique indigène. Je vais soutenir que le résultat des approches et des pratiques (intentionnelles ou non) du Conseil des Arts du Canada en bourse et en financement, et plus particulièrement dans le domaine des commissions directes, se traduit en une négligence du dramaturge canadien en faveur d'un répertoire étranger. De plus, l'intérêt du Conseil des Arts du Canada pour deux objectifs conflictuels, la croissance des théâtres régionaux et la politique fiscale conservatrice visant à réduire ou à contrôler les déficits, aggrave cette négligence. Les conséquences de cette négligence sont étudiées dans le sixième chapitre avec une discussion de la réaction des nationalistes culturels, de plus en plus insatisfaits avec les pratiques du Conseil, qui a conduit à la création et la promotion d'un mouvement de théâtre alternatif qui fit les premiers pas concrets vers le développement d'un théâtre indigène canadien. Puisque le mouvement de théâtre alternatif, dans son soutien et son encouragement des dramaturges canadiens-anglais, a occupé le rôle que le Conseil devait remplir, le sixième chapitre compare le modèle de financement qui a aidé à son établissement (plus spécifiquement l'établissement des Programmes d'initiatives locales (Local Initiatives Programs) et Opportunités pour les jeunes (Opportunities for Youth)) aux modèles de financement du Conseil. De plus, je vais suggérer que ces deux programmes (même s'ils ne sont pas créés dans ce but) ont eu beaucoup plus de succès que les politiques et les pratiques du Conseil des Arts du Canada dans la promotion des pièces de théâtre canadiennes et je vais spécifier les raisons de ce succès. Je conclu la dissertation avec une hypothèse sur les possibilités futures dans l'étude des pièces de théâtre canadiennes basée sur leur origine à travers une structure théâtrale 'alternative plutôt qu'à travers un système régional de la culture prédominante et je résume comment le développement du Réseau régional canadien a été, de plusieurs façons, accompli au détriment du dramaturge canadien.

Identiferoai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/33231
Date12 1900
CreatorsBuchanan, Douglas B.
ContributorsMoyes, Lianne
Source SetsUniversité de Montréal
LanguageEnglish
Detected LanguageFrench
Typethesis, thèse
Formatapplication/pdf

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