Les nouvelles pratiques d'aide médicale à la procréation, notamment celle qu'on appelle " le don d'ovocyte " bouleverse le sens de la parentalité. Elle oblige chacun d'entre nous à expliciter ses conceptions de la vie, à énoncer ses priorités, mais elle oblige aussi la collectivité à prendre conscience d'elle-même et de ce qui peut être acceptable. Est-il moralement satisfaisant qu'une femme donne ses ovocytes pour qu'une autre ait un enfant ?En interrogeant 50 donneuses d'ovocytes, ce travail a cherché à mieux comprendre la signification d'un tel geste.La procréation par don, défie nos habitudes et nos manières de penser. Elle nous réinterroge sur notre capacité de fraternité comme réponse d'un appel de l'un pour l'autre, elle cherche à donner une juste place à ce tiers-donneur qui s'insinue (presque malgré lui) dans un arbre généalogique. Elle bouleverse notre rapport à l'enfant qui se pose comme " un ayant droit à connaître ses origines ". En définitive, ce n'est pas tant la question de l'anonymat du don qui nous importe que ce qu'il en est de l'homme, de son altérité et de ses responsabilités
Identifer | oai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00804321 |
Date | 19 December 2011 |
Creators | Chevallier, Betty |
Publisher | Université Paris Sud - Paris XI |
Source Sets | CCSD theses-EN-ligne, France |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | PhD thesis |
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