Return to search

Recherches sur les marqueurs moléculaires de l’arôme de « fruits cuits » des raisins et des vins rouges issus des cépages Merlot et Cabernet-Sauvignon : Approches sensorielle, analytique et agronomique / Study of « dried fruits » aromas molecular markers in Merlot and Cabernet-Sauvignon grapes and red wine : Sensory, analytical and agronomic approaches

Depuis les années 2000, les odeurs de fruits cuits, évoquant le pruneau, la figue, ou encore la pêche cuite sont de plus en plus fréquemment retrouvées dans les vins rouges de la région bordelaise. Les marqueurs responsables de ces nuances associés à l’état de maturité des raisins sont inconnus. Dans un premier temps, nous montrons que ces nuances, qui étaient jadis très rarement rencontrées dans les vins d’une appellation que nous avons appelée A, figurent aujourd’hui parmi les arômes considérés comme typiques de ces vins. Cependant, les dégustateurs qui assimilent ce caractère au type de cette appellation tendent à confondre l’arôme de fruits cuits du vin jeune à celui du caractère oxydé des vins prématurément vieillis. Les analyses par CPG-O, CPG-SM et CPG-CPG-SM de moûts et de vins marqués par des nuances de fruits cuits ont permis de valider l’existence de zones odorantes rappelant l’odeur de ces échantillons. L’analyse par GC-MS de nombreux échantillons de moût et de vin montrent que le furanéol (caramel), la γ-nonalactone (coco, pêche cuite), la (Z)-1,5-octadien-3-one (géranium) contribuent à cet arôme. Nous révélons également l’existence d’un composé à odeur de fruits cuits, de type lactone et non identifié à ce jour. L’impact de la (Z)-1,5-octadien-3-one est clarifiée pour la première fois dans les moûts. Nous précisons également l’incidence de la date de récolte des raisins de Merlot et Cabernet-Sauvignon sur l’arôme et la composition fine des moûts et des vins. La vinification de raisins récoltés tardivement voire flétris produit des vins marqués par des nuances de fruits cuits accompagnées de teneurs élevées en furaneol et γ-nonalactone. / In the 2000s, aromas of dried fruits, referring to prune, fig or cooked peach are found more and more often in Bordeaux red wines. The markers responsible for these aromas related to the grape maturity are unknown. Firstly, we show that these shades, which were rarely encountered in wines from an appellation named A in this study, are now part of the distinctive aromas of these wines. However, the tasters that assimilate these characteristics to the distinctive aromas and the type of the appellation tend to get mistaken between the cooked fruit aromas from young wines and the ones from the oxidized character of prematurely aged wines. The GC-O, GC-MS and GC-GC-MS analysis of musts and wines, that had shades of cooked fruits aromas, allowed to confirm the realness of a scented area reminding of the scent of the samples. The analysis by GC-MS of number of must and wine samples show that the furaneol (caramel), the γ-nonalactone (coconut, cooked peach), the (Z)-1,5-octadien-3-one (geranium) take part in this aroma. We also reveal the presence of a lactone type compound having a cooked fruit aroma, but not identified so far. The influence of the (Z)-1,5-octadien-3-one has been identified for the first time in musts. The influence of the harvest date of Merlot and Cabernet-Sauvignon grapes on the aromas and fine composition of musts and wines is also specified. Winemaking processing of grapes that have been late harvested, even with a withered appearance produces wines with shades of cooked fruits aromas and high content of furaneol and γ-nonalactone.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2015BORD0362
Date09 December 2015
CreatorsAllamy, Lucile
ContributorsBordeaux, Pons, Alexandre
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

Page generated in 0.001 seconds