Le travail s’inscrit dans le cadre de la problématique historique de l’étude des zones suburbaines dans le monde ancien, en proposant l’analyse systématique d’un secteur bien circonscrit du proche suburbium de Rome, le territoire extraurbain compris entre les portes Latina et San Giovanni, entre les murailles d’Aurélien et la distance d’environ un mille de ces dernières. Le territoire ainsi défini, d’une extension d’environ 270 hectares, constitue l’un des quartiers les plus densément édifiés de la ville, le quartier Appio-Latino (Municipio VII). En conséquence des profondes transformations intervenues au fil des siècles, notamment suite à l’urbanisation moderne, commencée à partir des dernières décennies du XIXè siècle, cette partie de la ville ne garde aujourd’hui que de très rares traces, fragmentaires et décontextualisées, des établissements anciens. Malgré cette pénurie de vestiges archéologiques, ce territoire revêtait néanmoins une très grande importance dans l’Antiquité. Situé aux marges de l’espace urbain, il constituait une véritable « zone tampon » entre la ville (l’urbs) et le territoire environnant (l’ager). Avant la réalisation des murailles d’Aurélien qui, à la fin du IIIè siècle ap. J.C., ont définitivement séparé ce territoire du reste de la ville, celui-ci a rempli une multiplicité de fonctions : les communications avec l’extérieur, assurées par un réseau routier qui s’est mis en place très précocement, tout en se configurant comme l’élément organisateur de l’espace, la production, orientée vers l’agriculture mais aussi, dans une moindre mesure, vers les activités artisanales, les nécropoles, que les coutumes anciennes relèguent systématiquement à l’extérieur de l’espace habité. L’étude propose une restitution de l’histoire du quartier articulée en 6 périodes chronologiques appuyée sur l’ensemble des données archéologiques, accompagnée par un apparat cartographique réalisé à l’aide d’’un SIG (Système d’Information Géographique). / This research sets against the background of the historical problem of roman ancient suburb by the analysis of the extra urban area between the Latina and San Giovanni gates, between the walls of Aurelian and the distance of about a mile from them. The territory thus defined (a 270 hectares area) is one of the most densely built up areas of the city, the Appio-Latino district. Accordingly profound transformations over the centuries, particularly following the modern urbanization, which started at the end of the nineteenth century, this part of the city keeps today very few ancient remains, fragmented and decontextualized. Despite this lack of archaeological remains, nevertheless, this territory was of great importance in antiquity. Located on the edges of the urban space, it is a real "buffer zone" between the city (the urbs) and the surrounding territory (ager). Before the construction of the Aurelian walls, which in the late third century AD definitively separated the suburb from the rest of the city, this area has filled a multiplicity of functions: communications with the outside territories and cities, provided by a efficient road network that set up very early; production, oriented towards agriculture and craft activities; necropolis, that ancient customs used to relegate systematically outside the urban spaces.This research proposes a reconstruction of the history of the district articulated in 6 chronological periods relied on archaeological data, accompanied by a cartographical apparatus produced using a GIS (Geographic Information System).
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2015PA100125 |
Date | 21 November 2015 |
Creators | De Palma, Giulia |
Contributors | Paris 10, Università degli studi Roma Tre, Rouveret, Agnès, Manacorda, Daniele |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | Italian |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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