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Une nouvelle approche de modélisation de la qualité de l'air à l'échelle régionale par assimilation de mesures lidar

L'assimilation de données lidar pour la modélisation de la qualité de l'air est étudiée via le développement d'un modèle d'assimilation des observations d'un réseau lidar au sol par la méthode d'interpolation optimale (IO) dans un modèle de chimie-transport. Dans un premier temps, un outil d'assimilation des concentrations de PM10 (particules en suspension dans l'air dont le diamètre est inférieur à 10 um) sur la verticale est développé dans la plateforme de modélisation de la qualité de l'air POLYPHEMUS. Cet outil est appliqué sur l'Europe de l'Ouest, du 15 juillet au 15 août 2001, afin d'étudier l'impact potentiel d'un futur réseau lidar au sol sur la modélisation et les prévisions (la description de l'avenir) des PM10. En utilisant un réseau lidar fictif, l'efficacité de l'assimilation des mesures d'un réseau lidar est comparée à celle d'assimiler des mesures de concentrations du réseau au sol AirBase, qui comprend environ 500 stations sol en Europe de l'Ouest. Des études de sensibilité sur le nombre et la position géographique des lidars sont également menées afin d'aider à définir un réseau lidar optimal pour les prévisions des PM10. Ensuite, un modèle de simulation de signal lidar normalisé (PR2) est construit et intégré dans POLYPHEMUS. Il est évalué par comparaison aux mesures d'un lidar mobile et d'un lidar fixe en Île-de-France durant la campagne d'été du programme de recherche européen MEGAPOLI (Megacities : Emissions, urban, regional and Global Atmospheric POLlution and climate effects, and Integrated tools for assessment and mitigation, juillet 2009). Les résultats montrent que ce modèle reproduit correctement la distribution verticale des propriétés optiques des aérosols et leur variabilité temporelle. Deux nouveaux algorithmes d'assimilation de signaux lidar sont également introduits et évalués durant la campagne MEGAPOLI. Les simulations des concentrations en masse d'aérosol avec et sans assimilation de données lidar sont évaluées en utilisant les données d'AIRPARIF (un réseau opérationnel régional pour la qualité de l'air en Île-de-France) pour démontrer la faisabilité et l'utilité de l'assimilation des signaux lidar pour les prévisions d'aérosols. Enfin, POLYPHEMUS, avec le modèle d'assimilation des signaux lidar, est appliqué dans le bassin Méditerranéen, où 9 lidar du réseau ACTRIS/EARLINET et 1 lidar à Corse ont effectué une période de 72 heures de mesures intensives et continues en juillet 2012 (Pre-CHArMEx). Les paramètres dans le modèle d'assimilation des signaux lidar sont aussi étudiés pour mieux caractériser son impact spatial et temporel sur les prévisions d'aérosols.

Identiferoai:union.ndltd.org:CCSD/oai:pastel.archives-ouvertes.fr:pastel-00957523
Date20 December 2013
CreatorsWang, Yiguo
PublisherEcole Polytechnique X
Source SetsCCSD theses-EN-ligne, France
LanguageEnglish
Detected LanguageFrench
TypePhD thesis

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