Le premier essai utilise une expérience neuro-économique pour comparer l’effet de l’exposition sociale sur deux types de comportements pro-sociaux : faire le bien et éviter de faire le mal. Nous constatons que les gains d’image découlant des actes visibles de générosité sont calculés comme des récompenses dans les deux cas. Les décisions égoïstes sans conséquences d’images négatives sont calculées différemment : ne pas faire le bien (et économiser ainsi de l’argent) est corrélé avec les régions du cerveau liées à la récompense, alors que faire le mal (et donc gagner de l’argent) est corrélé avec les régions du cerveau liées à l’anticipation de la punition et au dégoût moral.Le deuxième essai étudie comment l’information sur la véritable efficacité des organismes de bienfaisance (et sa visibilité sociale) affecte les contributions des petits donateurs. Nous constatons que les individus ignorent les mauvaises performances des organismes de bienfaisance quand le don est couvert par l ?anonymat mais augmentent leurs contributions aux organismes de bienfaisance qui sont plus performants que prévu. Toutefois, lorsque le montant donné et l’efficacité du destinataire sont de notoriété publique, les donateurs motivés par des préoccupations d’image sociale traitent la quantité et la qualité de leurs dons comme des substituts.Le troisième essai étudie les effets du contrôle dans les relations de principal agent où les intérêts monétaires sont alignés. En comparant le contrôle direct avec des règles impersonnelles générales, nous montrons que le contrôle direct génère plus de coûts cachés du côté de l’agent que les règles impersonnelles. En même temps, les directeurs ont tendance à moins exercer leur autorité lorsque les règles sont impersonnelles, car cela les obligent à signaler leur cupidité même lorsque ce n' est pas nécessaire. / This thesis contains two essays that assess the role of social image concerns in charitable giving decisions and one essay that explores the role of authority in hierarchical relationships characterized by aligned monetary interests.The first essay uses a neuro-economic experiment to compare the effect of social exposure on two types of pro-social behaviors: doing good and avoiding doing bad. We find that image gains deriving from visible acts of generosity are computed by the brain as rewards for both decisions. Differently, selfish decisions with no negative image consequences are computed differently: not doing good (and thus saving money) correlates with reward-related regions, while doing bad (and thus earning money) correlates with regions related to punishment’s anticipation and moral disgust.The second essay studies how information about real charities’ efficiency (and its social visibility) affects small donors contributions. We find that individuals disregard bad news about their own charities when giving happens under full anonymity, but do increase their contributions to charities that perform better than expected. Differently, when both the amount donated and the efficiency of the recipient are public knowledge, donors motivated by social image concerns treat the quantity and the quality of their donations as substitutes.The third investigates the effects of control in principal-agents’ relationships where monetary interests are aligned. By comparing direct control and general impersonal rules, we show that direct monitoring generates significantly more hidden costs of control from the agent side than impersonal rules.At the same time however, principals tend to exercise their authority less when restrictions are impersonal, as these force them to signal their greed also when unnecessary.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2013LYO22011 |
Date | 01 July 2013 |
Creators | Butera, Luigi |
Contributors | Lyon 2, Villeval, Marie-Claire |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | English |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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