L’objectif de cet essai est d’interroger l’absurde en tant que catégorie esthétique dans le théâtre Dada et pré-surréaliste français, entre 1916 et 1923, et ce dans trois textes : La Première aventure céleste de Monsieur Antipyrine, de Tristan Tzara (1916), S’il vous plaît, d’André Breton et Philippe Soupault (écrit en 1919) et Les Mystères de l’amour, de Roger Vitrac (écrit en 1923).L’absurde en tant que catégorie de théâtre a été notamment interrogé à la moitié du siècle dernier par le critique de théâtre britannique Martin Esslin, auteur de la conception d’un « théâtre de l’absurde », mise en place afin de caractériser et d’expliquer l’oeuvre des avant-gardes contemporaines. Cette contribution jouit à la fois d’une grande popularité et a été l’objet de vives critiques, qui la qualifient d’imprécise sinon vague. À ce titre, la présente thèse, afin de définir l’absurde, ne reprend pas les propositions de M. Esslin, mais s’efforce de procéder de manière indépendante. Dans la conclusion, elle effectue une comparaison avec la conception de cet auteur.La première section de cette thèse définit l’absurde en tant qu’une catégorie esthétique et de théâtre ; puis, elle s’intéresse à l’évolution de l’absurde esthétique (formulé comme tel ou intuitif) dans l’histoire du théâtre, notamment en France dans la période postclassique. La deuxième section étudie l’absurde dans le corpus concerné en examinant les structures narratives ainsi que discursives. / The aim of this doctoral dissertation is to analyze the absurd as an aesthetic category in French Dada and pre-surrealist theatre between 1916 and 1923, dealing with three texts : La Première aventure céleste de Monsieur Antipyrine by Tristan Tzara (1916), S’il vous plaît, by André Breton et Philippe Soupault (written in 1919) and Les Mystères de l’amour by Roger Vitrac (written in 1923).The absurd as a theatre and drama category was examined especially at the half of the last century by the British drama critic Martin Esslin, author of the conception of the ‘theatre of the absurd’, created in order to caracterize and explain the avant-garde theatre of the 1950´s. This contribution has reached both popularity and deep critics, being considered as poignant as well as imprecise and vague. Thus, this dissertation does not use M. Esslin´s propositions as its starting point, bur attempts to define the category of the absurd in drama and theatre independently. In the conclusion, it proceeds to a comparison with M. Esslin´s contribution.The first chapter of the thesis defines the absurd as an aesthetic and theatre category. Then, it observes the evolution of the aesthetic absurd (named as such or intuitive) in theatre history, before all in France of the post-classical period. The second part analyzes the absurd elements in my corpus, as regards narrative and also discursive structures.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2014MON30010 |
Date | 24 March 2014 |
Creators | Kunesova, Mariana |
Contributors | Montpellier 3, Masarykova univerzita (Brno, République tchèque), Plassard, Didier, Kylous̆ek, Petr |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
Page generated in 0.0018 seconds