Une première partie, après l’introduction, est consacrée aux deux passions de Jean-Sébastien Bach, la musique et la théologie-à l’héritage européen du compositeur, tant au point de vue musical que théologique. La seconde partie s’attache à l’analyse d’œuvres de Bach. La cantate Christ lag in Todesbanden a une place essentielle dans la liturgie protestante. Le compositeur reprend les versets du cantique du même nom écrit par Luther. L’attachement du Réformateur est viscéral pour le mystère de la Rédemption et son instrument, la Croix. Jean-Sébastien Bach éprouve la même adoration pour le Christ supplicié, mais il insiste fortement sur l’aspect lumineux de l’autre mystère du Christ, la Résurrection. La cantate Ich hatte viel Bekümmernis introduit le dialogue entre l’âme et Jésus qui laisse pressentir les futures consolations réservées à l’âme qui s’interroge sur l’abandon de Dieu. Une atmosphère de joie débordante en finale de l’œuvre avec jeu de timbales affirme la confiance en Dieu. Matthäus-Passion se termine certes par le repos serein du Christ dans le tombeau, mais la Passacaille, la Messe d’orgue du Klavierübung III soulignent l’hommage au Christ triomphant de la Mort, en accord avec les deux autres personnes de la Trinité. Une troisième partie montre que certaines œuvres dites profanes ont un caractère religieux. On retrouve la symbolique du Christ et du Dieu trine dans des fugues du Clavier bien tempéré. La théologie de la Croix de Luther est suivie par la théologie de la Gloire dans l’œuvre de Bach comme chez les théologiens scolastiques / A first part, after the introduction, is devoted to the two passions of Johann Sebastian Bach, music and theology-to the European heritage of the composer, from a musical as well as a theological. The second part sticks to the analysis of works of Bach. The Cantata BWV4 Christ lag in Todesbanden has an essential place in the Protestant liturgy. The composer takes up again the verses of the canticle of the same name written by Luther. The attachment of the Reformer to the mystery of Redemption and its instrument the Cross is deep-rooted. Johann Sebastian Bach feels the same worship for Christ executed, but he strongly insists on the luminous aspect of the other mystery of Christ, the Resurrection. The Cantata BWV21 Ich hatte viel Bekümmernis introduces the dialogue between the heart and Jesus which gives a feeling of the future divine consolations reserved for the soul wondering about God's abandonment. An atmosphere of overflowing joy in the finale of the work with a play of trumpets asserts confidence in God. Saint Matthew's Passion certainly ends with the serene rest of Christ in the sepulchre, but the Passacaglia in C minor, and the Mass Organ part of Clavierübung III underline homage to Christ triumphing over Death, in harmony with the other two persons of the Holy Trinity. A third part shows that some profane works have a religious character. One finds the symbolism of Christ and the triune God in Fugues from the Well-Tempered Clavier. Luther’s theology of the Cross is followed by the theology of Glory in the work of Bach, as with the Scholastic theologians
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2013LORR0324 |
Date | 13 December 2013 |
Creators | Montaigu, Ginette |
Contributors | Université de Lorraine, Vannier, Marie-Anne |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | English |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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