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Analyse des capacités d’agir d’un syndicat local en matière de prise en charge des risques psychosociaux au travail : une étude de cas dans le secteur de la métallurgie au Québec

En cette ère d’hypertravail (Charest et Rhéaume, 2008) menant à une plus grande charge de travail, les travailleurs souffrent. Malgré cela, peu d’études ont abordé la question de la prise en charge de la santé mentale au travail dans une perspective syndicale. Nous avons ainsi approfondi nos connaissances sur les initiatives syndicales de prise en charge des risques psychosociaux (RPS) au Québec. Ce mémoire cherche donc à répondre à la question de recherche : comment se façonnent les capacités d’agir d’un syndicat local en matière de prise en charge des risques psychosociaux au travail?

Pour y répondre, nous avons utilisé plusieurs écrits portant sur les ressources de pouvoir à la disposition des syndicats, les cadres identitaires et les ressources normatives pouvant venir influencer les capacités d’agir des syndicats en matière de prise en charge des risques psychosociaux. En plus de ces écrits, nous avons aussi porté une attention sur l’influence que peut exercer la collaboration patronale-syndicale sur le développement des capacités d’agir des syndicats. Nos données de recherche ont été amassées grâce à une étude de cas, où nous avons fait 8 entretiens semi-dirigés auprès d’un syndicat local affilié à la FTQ dans le secteur de la métallurgie au Québec.

Nos résultats démontrent que certaines ressources et certains éléments des cadres identitaires exercent une influence positive sur les capacités d’agir du syndicat en matière de prise en charge des RPS : le réseautage externe et les intérêts partagés par le groupe de référence et le groupe d’opposition. Toutefois, les ressources et les éléments des cadres identitaires exercent une influence négative sur les capacités d’agir du syndicat en matière de prise en charge des RPS : nous pensons au projet syndical et aux ressources organisationnelles. / In this era of hyper-work (Charest and Rhéaume, 2008) leading to a greater workload and a strong subjective investment at work, workers are suffering. Despite this, few studies have addressed the issue of managing mental health in the workplace from a trade union perspective. We have thus deepened our knowledge of union initiatives for the management of psychosocial risks (PSR) in Quebec. This thesis therefore seeks to answer the research question: how are the capacities of a local union to act in terms of taking charge of psychosocial risks at work?

To answer this, we used several writings on the power resources available to unions, identity frameworks and normative resources that can influence the development of unions' capacities to act in terms of taking charge of psychosocial risks. In addition to these writings, we also paid attention to the influence that labour-management collaboration can exert on the development of union capacities to act. Our research data was gathered through a case study, where we conducted 8 semi-structured interviews with a local union affiliated with the FTQ in the metallurgy sector in Quebec.

Our results show that certain resources and certain elements of identity frameworks have a positive influence on the union's capacities to act in terms of taking charge of PSR: external networking and the interests shared by the reference group and the group of opposition. However, certain resources and elements of identity frameworks have a negative influence on the union’s capacity to act in terms of taking charge of RPS: we are thinking of the union project and organizational resources.

Identiferoai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/26584
Date10 1900
CreatorsLesage-Landry, Guillaume
ContributorsDufour-Poirier, Mélanie
Source SetsUniversité de Montréal
Languagefra
Detected LanguageFrench
Typethesis, thèse
Formatapplication/pdf

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