Cette thèse étudie le rôle de la demande de travail dans le faible taux d'emploi des seniors en France. Nos résultats relativisent l'idée que les seniors seraient « trop » payés au regard de leur productivité. Le profil estimé de la productivité selon l'âge est similaire à celui du coût salarial : croissant jusqu'à 40-45 ans puis stable au-delà. Par ailleurs, les observations infirment l'hypothèse de rigidités salariales chez les seniors en France et montrent qu'ils ne sortent pas plus souvent de l'emploi dans les établissements où ils sont plus payés. Des fragilités existent cependant. Les plus de 50 ans seraient victimes d'un « biais » des changements technologiques et organisationnels : ils sont moins nombreux dans les établissements innovants. Ils souffriraient de plus d'un problème d'allocation dans les secteurs en déclin, se retrouvant mécaniquement dans les entreprises qui, structurellement, détruisent plus d'emplois, plutôt que dans celles des secteurs dynamiques actuellement.
Identifer | oai:union.ndltd.org:CCSD/oai:pastel.archives-ouvertes.fr:pastel-00003780 |
Date | 26 September 2007 |
Creators | Aubert, Patrick |
Source Sets | CCSD theses-EN-ligne, France |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | PhD thesis |
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