L’intégration identitaire, la perception de compatibilité, de complémentarité et de cohérence entre les différentes identités d’un individu, est associée à un plus grand ajustement psychologique. Selon le modèle cognitif développemental de l’intégration des identités sociales (MCDIIS), la création de liens cognitifs entre les identités et le regroupement de celles-ci dans des identités supraordinales seraient les principaux mécanismes derrière l’intégration. Le présent programme de recherche propose de définir et d’investiguer empiriquement les processus cognitifs derrière l’intégration identitaire. Suivant les modèles connexionnistes et bayésiens de la cognition, il est proposé que l’apprentissage d’associations et de catégories explique les processus d’intégration identitaire. En effet, selon les modèles connexionnistes, la perception de similarités entre les identités et l’exposition simultanée à celles-ci favorise la création de liens cognitifs. De plus, les modèles bayésiens de la catégorisation suggèrent que les représentations des identités supraordinales se complexifient avec le temps et l'expérience, passant d'une représentation prototypique à une représentation par exemplaires. Les représentations par exemplaires étant plus flexibles, celles-ci devraient être associées à plus d'intégration. Trois articles destinés à tester ces hypothèses sont présentés. Le premier article vise à déterminer si des liens cognitifs sont établis entre les identités intégrées. Le second article vise à déterminer la plausibilité des mécanismes cognitifs de façon corrélationnelle. Le troisième et dernier article étudie le rôle des représentations de l'identité de l'exogroupe et des identités supraordinales dans l'intégration. Dans l'ensemble, les résultats des études présentées dans les articles suggèrent que les mécanismes proposés par le MCDIIS sont plausibles. / Identity integration, the perception of compatibility, complementarity and coherence between an individual's different identities, is associated with greater psychological adjustment. According to the Cognitive Developmental Model of Social Identity Integration (CDMSII), the creation of cognitive links between identities and the grouping of identities into supraordinal identities are the main mechanisms behind integration. The present research programme proposes to define and empirically investigate the cognitive processes behind identity integration. Following connectionist and Bayesian models of cognition, it is proposed that association and category learning explain identity integration processes. Indeed, according to connectionist models, the perception of similarities between identities and the simultaneous exposure to them promotes the creation of cognitive links. Moreover, Bayesian models of categorization suggest that the representation of supraordinal identities become more complex with time and experience, going from a prototypîcal representation to a representation by exemplars. As representations by exemplars are more flexible, they should be associated with more integration. Three papers designed to test these hypotheses are presented. The first paper investigates whether cognitive links are established between integrated identities. The second paper investigates the plausibility of cognitive mechanisms in a correlational manner. The third and final paper examines the role of representations of exogroup identity and supraordinal identities in integration. Overall, the results of the studies presented in the papers suggest that the mechanisms proposed by the CDMSII are plausible.
Identifer | oai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/32310 |
Date | 04 1900 |
Creators | Caron-Diotte, Mathieu |
Contributors | de la Sablonnière, Roxane |
Source Sets | Université de Montréal |
Language | fra |
Detected Language | French |
Type | thesis, thèse |
Format | application/pdf |
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