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Habitable et confortable : modèles culturels, pratiques de l’habitat et pratiques de consommation d’énergie en logement social et copropriétés / Liveable and comfortable : cultural models, residential practices and energy consumption practices in social and private housing

Ce travail de thèse en architecture se veut être une réponse à l’impasse conceptuelle dans laquelle se trouvent la plupart des recherches centrées sur les comportements de consommation d’énergie au logement, étudiés soit sous l’angle technique soit sous l’angle culturel, sans réussir à dresser une image complète des pratiques de consommation d’énergie. Elle repose sur une démarche de recherche inductive menée à partir de deux enquêtes de terrain, l’une auprès de vingt ménages habitant le parc social et l’autre chez six ménages du parc privé, qui ont conduit à une description ethnographique fine des pratiques domestiques. Celle-ci repose principalement sur la mise en place d’une méthodologie originale permettant de rendre lisibles les usages réels de l’énergie en fonction des activités qui ont lieu au domicile, en leur rendant leur contexte et leur dimension spatiale. Les résultats permettent de révéler un lien fort entre le rapport au logement qu’entretiennent les habitants (grâce à l’occupation des différents espaces et des ambiances mises en place, de la mise en scène du logement), et leur rapport à l’énergie (au travers de l’usage des différents appareils utilisant de l’énergie, du chauffage ou de l’aération), qui ne relève de facteurs financiers que dans des cas extrêmes. Les comportements de consommation alors observés prennent place dans le contexte de la construction d’un environnement rendu habitable et confortable par ses habitants, et donc dans une dimension très subjective du « bien habiter » et du « bien consommer ». / This architectural thesis is the reaction to the conceptual impasse found within most of the researches centred around behavioural patterns concerning energy consumption within housing, which is examined from either a technical or a cultural angle while failing to represent an overall view of energy consumption practices. The thesis is based on an inductive research approach following two surveys: with twenty households from the social housing sector and with six from the private housing sector, which generate a comprehensive ethnographic definition of domestic practices. This definition is predominantly based on a newly formulated methodology which provides insight into the real uses of energy with regards to domestic activities by applying a spacial quality to the context and dimension of such behaviours. The results reveals a strong link between the connection that the inhabitants have with their dwellings (resulting from their use of various spaces and their creation of particular environments, the staging of the home) and their relationship with energy (via the use of energy-based appliances, of heating and ventilation), rather than economic factors which are only relevent in extreme cases. Behaviours concerning consumption therefore take place within the context of a created environment made liveable and comfortable by its occupants and therefore a very subjective context with regards to «living well» and «consuming well».

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2016PA100003
Date07 January 2016
CreatorsBonnin, Marguerite
ContributorsParis 10, Lévy, Jean-Pierre
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text, Collection, Image, StillImage

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