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Satire du matérialisme dans le roman féminin britannique de 1778 à 1824 : Fanny Burney, Jane Austen, Suzan Ferrier

De fortes contraintes juridiques, morales et coutumières pesaient sur les femmes de la fin du " long " 18ème siècle en Grande Bretagne. Les écrits féminins s'en ressentaient autant du point de vue des stratégies littéraires que de l'intrigue. Pour contourner les interdits et les tabous dont l'écriture féminine devait tenir compte, certaines romancières eurent recours à une satire ingénieuse qui ridiculisait les travers d'une société qui leur interdisait le sens critique. L'étude du contexte permet de faire la lumière sur le pourquoi et le comment de leurs stratégies satiriques. C'était l'époque des Lumières anglaises et écossaises, du début de la Révolution Industrielle et de la formation des classes moyennes. L'économie s'épanouissait et requérait une première " consommation de masse ". Synecdoques de la femme à vendre ou qui cherche à l'être, l'objet et l'argent sont les deux aspects d'analyse critique qui sous-tendent la structure de ce travail. La théorie de la re-création esthétique à la réception de Wolfgang Iser sert à souligner l'écart de réception possible entre le lecteur d'alors et celui de nos jours, et ensuite à susciter, investigations dans le contexte à l'appui, une émotion nouvelle à la lecture de ces ouvrages vieux de deux siècles. La théorie de la consommation de Baudrillard est choisie parce qu'elle facilite une compréhension de certains comportements autour de l'objet de personnages satirisés dans les romans.

Identiferoai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00690631
Date02 April 2011
CreatorsDillard Eguchi, Patricia
PublisherUniversité d'Orléans
Source SetsCCSD theses-EN-ligne, France
Languagefra
Detected LanguageFrench
TypePhD thesis

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