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Shanghai Shikumen Lilong, socio-spatial transformations of human settlement : appropriations in shared spaces beyond destruction / Les transformations sociales et spatiales d’établissements humains dans Shikumen lilong de Shanghai : appropriations dans les espaces partagés au delà de la destruction

Cette recherche porte sur les transformations sociales et spatiales d’établissements humains à travers l’architecture locale de Shanghai, que sont les unités urbaines appelées les shikumen lilong. Leurs existences dans la mégapole contemporaine, au-delà de leurs destructions ou de leurs protections, révèlent les traces d’une architecture urbaine en plein mouvement. Notre problématique est que tout changement passe par la complexité des rapports sociaux et spatiaux dans un espace commun, celui des espaces partagés. Nous soutenons que les processus d’appropriations, individuels et collectifs, sont reliés à l’échelle de la ville, du voisinage des lilong, de l’allée, et de la maison shikumen selon différents degrés de partage de l’anonymat au domaine de l’intime. Tous sont connectés par des toponymes, des formes, des manières d’habiter ou encore de fabriquer de nouveaux espaces. L’objectif de notre étude est de voir comment les espaces et les quotidiens des occupants ont évolué ou perdurent. Quels sont les facteurs de transformations ? Comment se mettent-ils en place ? Comment se développent-ils ? L’étude contemporaine des espaces, entre compartimentations et débordements, nous permet de révéler différentes aires historiques. Chaque acteur, que ce soit les occupants, les gouvernances, voire les agents extérieurs, se rejoignent à travers leurs actions. Des règles de vie communes ou encore des manières de faire évoluent avec le temps et leur environnement véhiculé par les lilong. L’architecture des shikumen lilong change ainsi entre les légitimités politiques, juridiques, règlementaires, les relations sociales et familiales / This research on human settlements’ socio-spatial transformations focus on Shanghai local architecture, such as the urban entity called Shikumen lilong. Their existences in the actual megacity, beyond their destructions or beyond their protections, reveal the marks of an urban architecture in movement. Our argument is that any change is going through complexes socio-spatial relationships in a common space, the shared spaces. We argue that appropriations processes, individual and/or collective, are connected at different level – the city, the lilong neighbourhood, the alleyway, and the shikumen house – according to various sharing degrees from anonymous to intimate relations. Residents and lilong are interconnected by place-names, forms, way of lives, and even way to transform their spaces. The objective of this study is then to understand how shikumen lilong residents’ daily lives and spaces evolve or remain. What are the factors of transformations? How are they set up? How do they develop? The actual study of spaces compartmentalization and added architecture, traces different historical era. Every actor, whether they are, the residents, governances, even outsiders, are linked through their actions. Common rules or ways of living evolve with time and environment conveyed by lilong. So that the architecture of shikumen lilong transforms in relation with: political legitimacies, legal status, and administrative records, social and family relationships

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2018PESC1083
Date09 April 2018
CreatorsCheval, Jérémy
ContributorsParis Est, Tongji university (Shanghai, Chine), Lancret, Nathalie, Lu, Yongyi
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageEnglish, French
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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