Les violences conjugales faites aux femmes demeurent l'un des plus grands scandales en matière d'usages, de coutumes et de droits humains. Ces travaux ont été réalisés en Iran, à Téhéran, en 2008, dans le cadre de centres médicaux, sur une population de femmes battues.Les hypothèses envisagent que les deux dimensions, tolérance et violence, sont associées de manière significative aux violences physiques, sexuelles, psychologiques et économiques, compte tenu de l'existence d'antécédents de violence dans la famille d'origine, du faible soutien social, du manque de soutien familial, de l' âge et du niveau socio-économique. Cette partie a permis d'établir une base conceptuelle pour organiser le matériel consulté et donner un sens aux résultats des recherches. Les résultats de notre recherche montrent :- Une relation significative et directe entre la violence, l'âge, la durée du couple, l'expérience de la maltraitance (antécédents familiaux), la pression ou l'influence familiale, le manque ou l'absence de soutien économique, l'inquiétude pour les enfants, l'habitude de la violence et la difficulté de vivre ;- une relation significative et inverse entre la violence et le niveau d'étude, l'absence de soutien social, l'attachement au mari et le comportement gênant de celui-ci ;- une absence de relation significative entre la violence et les variables suivantes : le niveau de salaire, la profession des femmes, le nombre d'enfants, le regard négatif porté par la société sur les femmes divorcées, le sentiment de culpabilité, l'espoir d'un changement d'attitude du mari et la mésestime de soi.- Autant de résultats, au moins pour ces derniers, qui ne laissent pas sans surprise
Identifer | oai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00785574 |
Date | 11 June 2012 |
Creators | Kalantari, Soudabeh |
Publisher | Université Rennes 2 |
Source Sets | CCSD theses-EN-ligne, France |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | PhD thesis |
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