Ce projet de recherche concerne le transfert technologique universitaire vers l'industrie (TTUI) et les pratiques entrepreneuriales au Canada. L'objectif est d'obtenir un aperçu sur le processus du transfert de technologie et de la création d'entreprises dérivées. Une proposition importante dans cette recherche est que le TTUI et la création d'entreprises dérivées sont des phénomènes complexes, alimentés par des boucles de rétroaction et des délais. Cette thèse fait valoir que le TTUI et la création d'entreprises dérivées se développent dans un environnement non commercial. En ce cas, l'incertitude, les lacunes d'information, et le manque de capacités de récepteurs influencent la réussite de lancement des entreprises universitaires, d'où la nécessité de développer une approche dynamique pour investiguer ces phénomènes. D'ailleurs, pour construire un cadre théorique pour l'analyse le TTUI et la création d'entreprises dérivées, cinq modèles sont évalués: le modèle évolutionniste, le modèle de possibilités et des capacités entrepreneuriales, le modèle par étapes de la création d'entreprises dérivées, le modèle de bureau du transfert de technologique (BTT), et le modèle aux moments critiques. Toutefois, les méthodes de la dynamique des systèmes (DS) offrent la possibilité d'évaluer le TTUI et la création d'entreprises dérivées à partir d'une perspective dynamique. En fait, la simulation par la OS permet d'évaluer le changement et ses conséquences pour l'évolution d'un système dans le temps. En fait, le modèle DS développé dans cette recherche analyse les décisions des acteurs en termes de deux différents types de relations qui sont liés par des flux matériaux et monétaires. Au Canada, le processus de TTUI et la création d'entreprises dérivées universitaires peuvent être analysés dans un cadre général qui comprend les BTTs, les entreprises à commercialiser et les entreprises dérivées universitaires. Un modèle théorique est développé instituant une hypothèse dynamique comme explication préliminaire sur ces phénomènes. Ensuite, un scénario de référence et deux autres scénarios alternatifs sont établis à des fins d'évaluation de politiques alternatives. Toutefois, le modèle est calibré et évalué pour la validation en utilisant les données publié par l'Association of University Technology Managers (AUTM) et Industrie Canada. Les résultats confirment certains principes déjà discutés dans la littérature. En fait, les résultats obtenus dans cette recherche sont évalués dans la perspective d'une structure alternative de l'environnement et de la politique gouvernementale, ainsi que d'une politique universitaire et de l'organisation. Néanmoins, les conclusions de cette étude suggèrent l'importance des subventions initiales, les sources de financement externes et règles de répartition des revenus dans les universités, ainsi que les caractéristiques qui déterminent la performance des acteurs et donc la voie du transfert de technologie par les universités canadiennes. Toutefois, la contribution principale de cette recherche est le développement d'un modèle dynamique pour évaluer le TTUI et la création d'entreprises dérivées comme un phénomène complexe.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : transfert technologique, entreprises dérivées universitaires, dynamique des systèmes, Canada.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMUQ.3627 |
Date | 04 1900 |
Creators | Rodriguez, José Carlos Alejandro |
Source Sets | Library and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada |
Detected Language | French |
Type | Thèse acceptée, NonPeerReviewed |
Format | application/pdf |
Relation | http://www.archipel.uqam.ca/3627/ |
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