L’étude porte sur la question de la beauté dans plusieurs romans du début du XIIIe siècle : le Perlesvaus, le Lancelot propre, la Queste del Saint Graal, le Bel Inconnu de Renaud de Beaujeu, Meraugis de Portlesguez de Raoul de Houdenc, le Roman de la Rose de Guillaume de Lorris. Il s’agit de déterminer si la représentation du beau ressortit à une conception unifiée. L’enquête associe à l’examen du corpus plusieurs autres textes : des œuvres vernaculaires du XIIe siècle, les arts poétiques du Moyen Âge et le discours théologique. Il ressort que, sans être pour autant l’équivalent roman de la pulchritudo, la « beauté romanesque » est à la fois une res, dotée de caractéristiques sensibles relativement stables, et un signum, ouvert sur un aliud aliquid. / The object of this study is the question of beauty in a selection of early thirteenth century romances: Perlesvaus, the prose Lancelot, La Queste del Saint Graal, Le Bel Inconnu by Renaud de Beaujeu, Meraugis de Portlesguez by Raoul de Houdenc, Le Roman de la Rose by Guillaume de Lorris. In an effort to determine whether the representation of beauty is based on a unified concept, the investigation associates the aforementioned romances with various other texts: vernacular works from the twelfth century, medieval "artes poeticae" and theological discourse. It appears that "romance beauty", although not a strict vernacular equivalent of the latin concept of pulchritudo, is both a res, with relatively stable characteristics, and a signum, which points to an aliud aliquid.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2009PA040178 |
Date | 05 December 2009 |
Creators | Halary, Marie-Pascale |
Contributors | Paris 4, Boutet, Dominique |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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