Cette thèse de maîtrise s’intéresse à une métaphore commune qui trouve ses racines dans la pensée grecque de Platon et qui se déploie sous diverses formes jusqu’à nos jours : la création artistique comme procréation. Nous proposons la lecture de deux essais écrits par des écrivaines de la deuxième moitié du XXe siècle, « La venue à l’écriture » de Hélène Cixous (1977) et Journal de la création de Nancy Huston (1990). Au croisement de la réflexion sur la métaphore d’usage et des débats sur l’essence féminine dans la création littéraire, nous nous interrogeons sur le rôle que joue cette métaphore dans une prise de parole souhaitant revaloriser l’écriture des femmes. Cette thèse montre que si la métaphore d’usage peut être revivifiée par des choix formels, le recours répété à une image biologique de la création tend tout de même à conforter la thèse féministe différentialiste selon laquelle la création féminine serait différente par essence de la création masculine.
Identifer | oai:union.ndltd.org:uottawa.ca/oai:ruor.uottawa.ca:10393/36651 |
Date | January 2017 |
Creators | Voyer-Léger, Catherine |
Contributors | Joubert, Lucie |
Publisher | Université d'Ottawa / University of Ottawa |
Source Sets | Université d’Ottawa |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Thesis |
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