Cette thèse examine la façon dont les migrants soudanais aux Pays-Bas et au Royaume-Uni organisent leur protection sociale, pour eux et leurs familles au Soudan, localement et au-delà des frontières. Dans notre monde globalisé, de plus en plus de personnes vivent au-delà des frontières nationales, développant des attaches et des responsabilités dans plus d’un État-nation. Toutefois, les systèmes de protection sociale formels traditionnels ont été conçus pour répondre aux besoins de populations sédentaires liées à un seul pays. Dans ce contexte, cette thèse examine les stratégies que les migrants développent pour couvrir leurs propres besoins de protection sociale et/ou ceux de leurs familles, englobant une série d'éléments formels et informels provenant de différentes institutions (États, marchés, organisations du tiers secteur ou réseaux sociaux informels). En prenant la famille élargie comme unité analytique principale, cette thèse montre que même si certaines ressources formelles sont disponibles pour des individus migrants, elles peuvent ne pas correspondre aux choix privilégiés pour la protection sociale de leur famille. En prenant en considération le contexte soudanais, cette thèse souligne l’importance des normes socio-culturelles du pays d’origine sur la manière dont le soutien intra-familial, en particulier les soins, doit être fourni. Cette thèse est basée sur les données collectées durant 14 mois d'ethnographie multi-située conduite avec des migrants aux Pays-Bas et au Royaume-Uni, et leurs familles au Soudan. / This dissertation investigates how Sudanese migrants in the Netherlands and the UK, and their families back home navigate their social protection, locally and across borders. In our current globalised world, more and more people choose or are pushed to live across national borders, developing attachments and responsibilities in more than one nation-state. Yet, the traditional formal social protection systems have been envisaged to cater for sedentary populations, tied to one single country. Against this backdrop, this dissertation investigates the strategies that migrants develop to cover for their own and/or their families’ social protection needs, encompassing a series of formal and informal elements from different institutions (e.g. states, markets, third-sector organisations or informal social networks). By taking the extended family as the main analytical unit, this dissertation shows that even though certain formal resources are available for individual migrants, they might not be the preferred option for the family’s social protection. By including the Sudanese context, this dissertation points to the importance of the sending country’s sociocultural rules on how intra-familial support—especially care—should be provided. This dissertation is based on the data collected over 14 months of multi-sited and partly matched-sample ethnography across the Netherlands, the UK and Sudan where the migrants and their families live.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2018AIXM0644 |
Date | 17 December 2018 |
Creators | Serra Mingot, Ester |
Contributors | Aix-Marseille, Universiteit Maastricht, Baby-Collin, Virginie, Mazzerato, Valentina |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | English |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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