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Stratégie de performance et régulation de la fatigue musculaire en sprints répétés

Les entraînements en sprints répétés et de courte durée sont bien connus du domaine des sports collectifs. En effet, la capacité à répéter des sprints est une composante physiologique ayant une forte corrélation avec la performance sportive. Ayant un impact sur l’amélioration de la filière aérobie et l’augmentation de la vitesse maximale, ce type d’entraînement consiste à effectuer un sprint, à récupérer de façon partielle puis à sprinter de nouveau (Bishop & Castagna, 2002).Cette technique peut être effectuée de plusieurs façons, par exemple sur ergocycle, sur piste d’athlétisme ou sur tapis roulant. Toutefois, les dernières recherches montrent que les athlètes utiliseraient des stratégies d’anticipation, de façon consciente ou non, qui pourraient altérer la qualité de l’entraînement et ainsi potentiellement nuire aux adaptations chroniques. Actuellement, il y a très peu d’études qui ont étudiées le phénomène d’anticipation et de régulation de l’intensité lors d’entraînement en sprints répétés. À l’aide de l’électromyogramme et de mesures de fatigue centrale et périphérique, nous avons examiné les effets de ce type de séance d’entraînement sur la fatigue musculaire et déterminé une des origines probables de ce phénomène. Nos résultats montrent une régulation de l’intensité à laquelle une personne s’exerce lors de sprints répétés. La raison première serait de limiter la fatigue périphérique extrême pouvant augmenter le risque de causer des dommages internes. De plus, notre recherche montre que le phénomène d’anticipation serait régulé grâce au contrôle exercé par le système nerveux central. Les séances d’entraînement en sprints répétés pourraient amener les athlètes à améliorer leur seuil de fatigue et ainsi optimiser leurs entraînements et améliorer leurs performances. / Repeated sprints ability (RSA) trainings are well known in team sports. Indeed, the ability to repeat sprints is a physiological component that has a strong correlation with performances. Having an impact on improving the aerobic chain and increasing the maximum speed, this type of training consists of sprinting, recovering and sprinting again.(Bishop & Castagna, 2002). This technique can be performed in several ways, for example on an ergocycle, track or treadmill. However, the last research shows that athletes would use pacing strategies consciously or not, which could alter the training quality and there by training adaptations. Currently, there are very few studies that have studied the phenomenon of pacing during repeated sprints. We combined the electromyogram and a muscle stimulator to examine the effects of this type of training on muscle fatigue. Our results show that there is pacing during RSA trainings. The first reason would be to limit extreme muscle fatigue that may increase the risk of causing internal damage. Moreover, our research shows that the phenomenon of anticipation is regulated by the central nervous system. Training via repeated sprints could lead athletes to improve their fatigue threshold and thus optimize their training and improve their performances.

Identiferoai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/35419
Date10 July 2019
CreatorsRousseau-Demers, Marie
ContributorsBillaut, François
Source SetsUniversité Laval
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
Typemémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise
Format1 ressource en ligne (xx, 69 pages), application/pdf
Rightshttp://purl.org/coar/access_right/c_abf2

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