Le sujet de la présente thèse est La soutenabilité de l’accumulation du capital et de ses régimes : une approche macroéconomique en termes de soutenabilité forte. Elle s’articule en deux parties. Deux chapitres composent la première : le chapitre 1 s’inscrit dans le débat sur la possibilité d’un capitalisme stationnaire. Il analyse l’absence des rapports sociaux spécifiques du capitalisme dans les travaux de certains économistes écologiques au moyen d’exemples historiques de crise écologique et des théories éco-marxistes. Le chapitre 2 discute les analyses monétaires de certains économistes écologiques selon lesquelles un état stationnaire est incompatible avec un système dans lequel la monnaie est créée comme une dette portant intérêt en adoptant un point de vue post-keynésien. La deuxième partie est plus empirique et se compose de trois chapitres. Le chapitre 3 examine la relation sociale à l’exergie au sein du régime d’accumulation fordiste et du capitalisme financiarisé et mondialisé. L’approche en termes d’énergie est intégrée à un cadre théorique régulationniste informé par l’approche en termes de démocratie carbone. L’objectif est d’identifier des ruptures dans les modalités d’usage de l’énergie qui accompagnent les transformations observées dans d’autres domaines. Le chapitre 4 prolonge le précédent au moyen d’une analyse économétrique de la relation PIB-CO2 pour la France de 1950 à 2013 en tenant compte de la rupture dans les régularités de l’accumulation du capital entre le régime d’accumulation fordiste et le régime d’accumulation néolibéral ainsi que des possibles asymétries. Le chapitre 5 analyse les ambitions nationales en matière de réduction de gaz à effet de serre, dénommées volontarisme carbone, replacées dans le contexte du capitalisme globalisé et financiarisé contemporain. / The subject of my PhD is The sustainability of capital accumulation and its regimes : a strong sustainability macroeconomic approach. It is composed of two parts. The first one is composed of two chapters that review the literature on two aspects : The first chapter tackles the debate on stationary capitalism. It reviews the way capitalism is taken into account by ecological economists and analyzes it in light of historical examples of ecological crises and of insights from eco-marxist theories. Chapter 2 tackles the debate about the so-called monetary growth imperative analysed from a post-Keynesian point of view. The second part is a more empirical one and is composed of three chapters. Chapter 3 attempts at framing the exergy-useful work approach into a régulationnist theoretical framework informed with insights from the Carbon democracy approach. It investigates the social relationship to energy in the Fordist and Neoliberal accumulation regimes. The fourth chapter attempts at furthering the third chapter by investigating the CO2 - GDP relationship through econometric means taking into account structural breaks between accumulation regimes and possible asymmetries. Chapter 5 investigates the commitment of countries to reduce their greenhousegas emissions within the context of globalized finance-led capitalism.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2017USPCD064 |
Date | 13 October 2017 |
Creators | Cahen-Fourot, Louison |
Contributors | Sorbonne Paris Cité, Durand, Cédric, Lavoie, Marc |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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