Ce travail porte sur le potentiel sémantique et constructionnel du verbe "casser". Il s'inscrit dans le cadre de la Grammaire cognitive de Langacker (1987) dont il exploite les moyens de représentation et notamment le Network Model (1987), qui, sur la base de relations de catégorisation et des notions de schémas et prototypes, permet de rendre compte de façon structurée des différents usages d'un item lexical. Ces usages sont justement identifiés à l'aide d'un corpus de textes littéraires et journalistiques. D'autres données sont aussi exploitées ; il s'agit d'expérimentations réalisées auprès de locuteurs du français (épreuve de classification de phrases) et de locuteurs bilingues français-slovaque dans le but de cerner mieux la sémantique de "casser" et "briser" et la relation qui les unit. Pour décrire son potentiel constructionnel, c'est à "couper" que "casser" est confronté. Ces deux verbes partagent un comportement syntaxique parallèle pour certains emplois, c'est-à-dire les emplois abstraits de "casser" et l'ensemble des emplois de "couper". Ce phénomène est décrit en termes de transitivité et d'ergativité telles que ces notions sont définies par Davidse (1998)
Identifer | oai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00660156 |
Date | 24 May 2003 |
Creators | Bordignon, Frédérique |
Publisher | Université Blaise Pascal - Clermont-Ferrand II |
Source Sets | CCSD theses-EN-ligne, France |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | PhD thesis |
Page generated in 0.0021 seconds