Le RWANDA a été la pire scène de génocide des Tutsis. Les femmes ont subi des viols génocidaires et de ces viols, des enfants sont venus au monde, portant le poids de la souffrance maternelle, peut-être aussi l'espoir de leurs familles. Le traumatisme initial depuis leur conception, et sa brutalité dans un environnement culturel indescriptible ont placé ces jeunes dans une situation très difficile, voire impossible, avec une identification problématique caractérisée par la référence à la fois au violeur génocidaire, le père, et à la victime rescapée du génocide, la mère violée. Ils sont la matérialité du crime, un produit de la cruauté indicible. Comment prennent-ils leur interculturalité problématique ? Comment assument-ils leur clivage et leur déchirure ? / RWANDA was the worst scene of Tutsi genocide. Women have been victims of genocidal rape and from those rapes come children, bearing the brunt of maternal suffering, perhaps also the hope of their families. The initial trauma since their conception and their brutality in an indescribable cultural environment have placed these young people in a very difficult situation, even impossible, with a problematic identification characterized by the reference to both the genocidal rapist, the father, and to the survivor of the genocide, the raped mother. These young people are and become the materiality of crime, a product of unspeakable cruelty. How do they take-on their problematic intercultural identity ? How do they assume cleavage and tearing ?
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2017AMIE0014 |
Date | 28 September 2017 |
Creators | Rutayisire kibaki, Aristide |
Contributors | Amiens, Denoux, Patrick |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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