Les corrélats de la cognition sexuellement dimorphique demeurent partiellement compris puisque plusieurs variables de nature psychosociale et biologique modulent de façon synergique ces habiletés cognitives. Les corrélats du sexe et du genre dans le fonctionnement cognitif sexuellement dimorphique ont été évalués dans un échantillon d’individus âgés de 18 à 45 ans (N=87) et d’orientations sexuelles diverses. Les hormones sexuelles (estradiol, testostérone et progestérone) ont été mesurées par le biais d’échantillons de salive à quatre temps de mesure différents lors du paradigme expérimental. Les rôles de genre, l’orientation sexuelle et les variables sociodémographiques ont été évalués par l’entremise de questionnaires auto-rapportés. La contraception étant source importante de variation, a été prise en compte via des questionnaires auto-rapportés. Les participants ont complété une tâche de rotation mentale, de fluidité verbale ainsi que le Trier Social Stress Test par la suite. Le volet de réactivité au stress était un volet des de ce paradigme de recherche, mais pas un objectif de la présente étude puisque cette question a été investiguée dans des études précédentes. Les hommes ont mieux performé à la tâche de rotation mentale que les femmes alors qu’aucune différence significative n’a été démontrée pour la tâche de fluidité verbale. Des associations significatives et positives ont été observées entre l’estradiol et la performance de fluidité verbale pour les femmes naturellement cyclées comparativement à celle utilisant des contraceptifs oraux, mais pas pour la progestérone et la testostérone. En contrôlant pour les hormones sexuelles, un effet d’interaction significatif entre le sexe et les rôles de genre a été identifié démontrant que les femmes s’identifiant comme masculines performaient mieux à la tâche de rotation mentale que les autres groupes de femmes. Ces résultats exploratoires suggèrent un effet principalement conduit par le sexe et les hormones sexuelles sur la performance cognitive qui pourrait également être influencé par des facteurs psychosociaux. / The correlates of sexually dimorphic cognition are not yet fully understood since many biological and psychosocial variables modulate these cognitive abilities in synergy. Sex and gender correlates of sexually dimorphic cognition were assessed in a sample of individuals ages 18-45 years (N=87) from diverse sexual orientations. Sex hormones (estradiol, testosterone and progesterone) were assessed via saliva samples at four timepoints throughout testing. Gender-roles, sexual orientation and socio-demographics were measured via self-report questionnaires. Contraception being an important variability factor was assessed via self-report questionnaires. Participants completed mental rotation and verbal fluency tasks as well as the Trier Social Stress Test afterwards. The stress reactivity aspect was evaluated but was not one of the main objectives of the current study as previous publications have investigated this already. Men performed better than women at mental rotation, while no significant difference was found for verbal fluency. Significant positive associations were observed between estradiol and word fluency for the naturally cycling women compared to the women using oral contraception but not for progesterone and testosterone. While controlling for sex hormones, a significant interaction effect of sex and gender-roles was identified showing that masculine women performed better than other women groups at the mental rotation task. These exploratory results suggest an effect principally driven by sex and sex hormones on cognitive performance that may also be influenced by psychosocial factors.
Identifer | oai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/25191 |
Date | 12 1900 |
Creators | Kheloui, Sarah |
Contributors | Juster, Robert-Paul, Paquette, Daniel |
Source Sets | Université de Montréal |
Language | fra |
Detected Language | French |
Type | thesis, thèse |
Format | application/pdf |
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