Les études sur les alliances et sur les entreprises en réseaux font ressortir, d'une part les avantages ultimes qui se rattachent en l'accès aux compétences complémentaires, la capacité de renouveler les ressources et l'innovation continue, et d'autre part les risques que courent les firmes. Dans ce sens, les firmes doivent déterminer les compétences à protéger et celles à partager dans le cadre de la collaboration pour maintenir leur avantage concurrentiel et parfois même leur survie.
Le présent travail s'inscrit dans cette perspective et vise à explorer les risques de la collaboration, plus spécifiquement le risque de la fuite de connaissance. Il s'agit alors d'approfondir l'étude sur la conscience des dirigeants quant aux risques de la fuite des connaissances stratégiques et les mesures à prendre pour réduire ces risques. Le choix du secteur de la biotechnologie est guidé par le fait que les firmes de biotechnologie demeurent un bon exemple de celles qui se basent sur des technologies de recherches innovantes et leurs dépenses en R&D sont de plus en plus en hausse. De même, vu les problèmes de financement que rencontrent ces jeunes firmes, ces dernières ne sont pas, toutes et toujours, en mesure de faire des poursuites judiciaires en cas d'appropriation de leurs résultats par les compétiteurs. Pour aboutir à l'objectif de l'étude, la démarche théorique se base sur la présentation de différents concepts pertinents pour l'étude. Les principales théories étudiées sont les alliances, la théorie de ressources et compétences, la théorie de capacités dynamiques, les réseaux organisationnels et l'innovation. Ces différentes théories ont permis de mettre l'accent sur l'importance de la connaissance et les risques que courent les firmes dans le cadre des ententes de coopération. La démarche méthodologique se base sur une étude qualitative de type exploratoire. La méthode de collecte de données, étant les entrevues individuelles semi-dirigées a permis de fournir des résultats pertinents. Ainsi, de l'analyse des résultats, il ressort que la conscience des dirigeants du risque de la fuite de connaissance est influencée par trois principales variables à savoir: la taille de la firme, son expérience et son vécu, et la culture des partenaires. De même, il découle des résultats que l'efficacité de la protection par les brevets est discutable, ainsi que l'apport des organismes d'aide aux firmes de biotechnologie demeure contestable. D'autres mesures de protection et des outils plus stratégiques doivent être pris par les firmes pour réduire le risque de la fuite de connaissance. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Les alliances, Les compétences, Les ressources, La connaissance, Gestion de connaissance, Risque, L'innovation, Entreprises en réseau, Biotechnologie.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMUQ.1232 |
Date | January 2008 |
Creators | Guedda, Chiraz |
Source Sets | Library and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada |
Detected Language | French |
Type | Mémoire accepté, PeerReviewed |
Format | application/pdf |
Relation | http://www.archipel.uqam.ca/1232/ |
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