Le premier chapitre montre que les rendements des fonds investis dans des actions illiquides (“fonds illiquides”) sont mieux que ceux des fonds investis dans des actions liquides. Cette différence provient des capacités de fonds illiquides de sélectionner les actions. Les actions détenues par les fonds illiquides ont une meilleure performance que des portefeuilles qui ont les mêmes caractéristiques. Les fonds liquides déclarent des indices de référence par rapport auxquels leurs rendements sont plus importants. Un portefeuille d’actions détenues par les fonds illiquides a une meilleure performance qu’un portefeuille d’actions détenues par les fonds liquides. Le second chapitre documente une prédictibilité des rendements. Dans ce chapitre, les périodes d’opportunités sont les périodes où les rendements des actions faisant l’objet d’une analyse régulière par les analystes (les actions suivies) s'écartent de ceux des actions qui ne sont pas suivie (les actions négligés). Les rendements ultérieurs des actions faciles à évaluer sont plus importants quand les opportunités étaient grandes, par rapport aux périodes où les opportunités étaient limitées. Ce comportement est cohérent avec un modelé où les investisseurs exigent une prime pour supporter le risque de sélection défavorable. Le troisième chapitre explore les moments où les fonds d’investissement changent leur style d’investissement (le style est défini comme exposition au risque, prenant en compte les facteurs de risque habituels). Les fonds ne prennent pas plus des risques quand il serait plus rentable de le faire. Après avoir eu des mauvais rendements, les fonds se rapprochent du style des fonds similaires, mais qui ont eu des bons rendements. Le style de jeunes fonds s’écarte du style de fonds anciens. Les nouveaux gérants des fonds s’écartent du style de fonds avec des anciens gérants. Quand un fond prend plus de risque d’une côté, il n’essaye pas d’aborder systématiquement les autres côtés du risque. / The first chapter shows that mutual funds that hold illiquid stocks (“illiquid funds”) outperform funds that hold liquid stocks (“liquid funds”). There is evidence this outperformance arises from stock selection skills of illiquid funds. The stocks held by illiquid funds outperform portfolios matched by characteristics. Liquid funds declare benchmarks that make their benchmarkadjusted returns appear larger. A portfolio of stocks held by illiquid funds subsequently outperforms a portfolio of stocks held by liquid funds. The second chapter documents a predictability pattern in returns. This chapter identifies high opportunities in stocks with difficult valuation as times when returns of neglected stocks diverge from returns of covered stocks. Subsequent returns of stocks with difficult valuation are higher when beginning of period opportunities are high, as compared to when beginning of period opportunities are low. This is consistent with an information risk theory, where investors demand a higher premium to hold stocks with higher probability of informed trading, because they fear adverse selection. The third chapter explores instances when mutual funds change their style (style is regarded as risk exposure alongside usual factors). Mutual funds do not take more risk when it is more profitable to do so. After performing badly, mutual funds move closer to the style of good performing peer funds. Young funds' styles diverge from the style of old peer funds. Recently hired managers diverge in style from veteran managers of peer funds. When the average fund takes more risk alongside a style dimension, it does not simultaneously consider other style dimensions.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2016SACLH014 |
Date | 29 November 2016 |
Creators | Roşu, Alina |
Contributors | Université Paris-Saclay (ComUE), Calvet, Laurent E. |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | English |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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