Return to search

Paria : Brottslingen och normaliseringen av människan i Strindbergs, Hanssons och Geijerstams författarskap / Paria : le criminel et la normalisation de l’homme dans les œuvres de Strindberg, Hansson et Geijerstamt / Paria : the Criminal and the Normalization of Man in the Works of Strindberg, Hansson and Geijerstam

Cette étude traite de la représentation du criminel et de la normalisation de l’homme dans les œuvres d’August Strindberg, Ola Hansson et Gustaf af Geijerstam. La question de l’identité et de la spécificité de l’homme criminel attira une attention considérable à la fin du 19ème siècle. Elle fut explorée dans des sciences prestigieuses qui employaient de nouvelles techniques photographiques et statistiques pour surveiller et définir les anormaux. Dans les œuvres littéraires examinées, le criminel représente un thème privilégié : à travers ce thème, des questions fondamentales concernant la déviance, le déclin et la dégénérescence pourraient être exprimées et discutées par les auteurs. Pourtant, le criminel reste une figure complexe qui à la fois était perçue comme un homme malade ou déviant qu’il faut normaliser et un homme supérieur qui exprime sa propre liberté et individualité. Ce processus ambiguë est décrit, avec un terme emprunté à Michel Foucault, comme une forme de « gouvernementalité », ou une élaboration continue d’un champ de liberté et individualité situées. / This study explores the representation of the criminal and the wider question of the normalization of man seen through the works of August Strindberg, Ola Hansson and Gustaf af Geijerstam. The question of the identity of the criminal attracted considerable attention at the end of the 19th century. It was explored in new, prestigious scientific fields that relied upon cutting-edge photographic technology and statistics as forms of surveillance for defining types of human beings. In the literary works, the criminal thus functions as an appealing topic through which deeper cultural anxieties about deviance, decline and degeneration could be voiced and discussed. However, the criminal is a complex figure who at the same time tended to be seen as a sick, deviant or abnormal individual in need of normalization, and as a superior being who expresses his personal freedom and individuality. This ambivalent process, called a “game of normality”, is in turn understood in post-Foucauldian terms as a form of “governmentality”, or as a continuous shaping of a field of situated freedom and individuality

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2018SORUL139
Date05 October 2018
CreatorsMarcus, Gustaf
ContributorsSorbonne université, Université de Linköping (Suède), Briens, Sylvain
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageSwedish
Detected LanguageEnglish
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text, Image

Page generated in 0.0021 seconds