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Villes et villages de Haute-Bretagne : les réseaux de peuplement (XIe‐XIIIe siècles) / Towns and Villages in Upper-Brittany : Inhabitations networks (11th-13th centuries)

L’Ouest français, en général, et la Bretagne, en particulier, sont réputés pour la grande dispersion de l’habitat (fermes isolées et hameaux) et la modestie de leurs agglomérations (bourgs, villages, villes). Notre recherche s’est donnée comme objectifs de comprendre l’essor, le développement et la hiérarchisation du peuplement en Haute-Bretagne au cours des XI e–XIII e siècles. Pour se faire, nous avons emprunté des modèles et des théories à la géographie (réseaux, lieux centraux et centralité), adaptés à la période étudiée, et appliqués à l’ensemble du peuplement. En effet, afin de dépasser les clivages entre l’histoire urbaine et l’histoire rurale, peu pertinents pour la Haute-Bretagne, notamment au XIe siècle, le parti a été pris d’envisager l’ensemble du peuplement, depuis la cité jusqu’à l’habitat isolé, puis d’analyser les rapports établis entre tous les lieux de peuplement afin de dresser une hiérarchie des centres et comprendre de quelle manière se sont établis les réseaux de peuplement. Dans la mesure du possible, à partir des sources textuelles et archéologiques et d’analyses morphologiques, nous avons tenté d’établir les dynamiques permettant à certaines localités d’émerger et nous avons essayé de les replacer dans leur contexte socio-économique. Souvent décrits comme la période de la naissance du second réseau urbain, les XIe–XIII e siècles se révèlent bien plus complexes quand on intègrel’ensemble du peuplement. À toutes les échelles (comté, diocèse, seigneuries, paroisses) les centres se fixent et des réseaux s’élaborent progressivement. Le maillage aux alentours de 1300 a rompu par rapport à celui de l’an mil, mais a maintenu par la suite une très forte stabilité / Western France, and particularly Brittany, are reputed for the great dispersion of their inhabitations (such as isolated farms and hamlets) and the modesty of their agglomerations (market towns, villages and towns). Our research aims to improve the understanding of the expansion, development and hierarchical organization of the latter in Upper-Brittany during 11th–13th centuries. For this purpose, we have taken some geographical models and theories (networks, central places and centrality), put them in perspective to the studied period, and applied them to the entire inhabitation system. In order to surpass the division between urban and rural history - not very relevant for Upper-Brittany, especially in the 11th century - we have biased our study so as to comprise settlements of all sorts, cities as well as isolated homes, thus allowing us to analyze the connections between them all. Following this, we have established a hierarchy of the centres, enabling us to understand how all the settlements interacted. As far as possible - relying on textual and archaeological sources as well asmorphological analysis - we have tried to assess the dynamics which allowed certain localities to emerge, before putting them back into their socio-economic context. Often described as the period in which the second citynetwork was born, the 11th-13th centuries proved to be more complex once all settlements were taken into account. On all levels (county, diocese, manors, parishes), centres were embedded and networks gradually emanated. Circa 1300 the networking broke in comparison with that of the year one thousand, however it maintained a very strong stability thereafter

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2013REN20027
Date22 June 2013
CreatorsBachelier, Julien
ContributorsRennes 2, Pichot, Daniel
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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