La thèse dresse le portrait de Robert Joly (1928-2012), et à travers lui d'une époque de renouvellement des métiers et postures de l'architecte dans les années 1960-1990 en France. Robert Joly traverse les débats majeurs de la profession et y prend souvent une part active voire militante, soit par la construction architecturale, soit par d'autres médias écrits. L'architecte diplômé des Beaux-Arts est aussi urbaniste de formation. Entre 1928 et 1957, il constitue son bagage personnel de références : le sens du territoire, le choix de l''architecture moderne nordique et l'héritage de l'urbanisme français sont les fondements de sa pratique. Entre 1958 et 1969, il explore la place de l'urbanisme dans la pratique architecturale, depuis l'aménagement et la planification territoriale jusqu'à l'intégration urbaine et paysagère des projets. Mais l'architecte construit aussi beaucoup durant cette décennie, arrivant à la fin des années 1960 à la synthèse d'une pratique architecturale complexe, hybride et riche. Ses oeuvres sont orientées dans le sens de modus operandi viables, permettant à la modernité architecturale de perdurer en l'acclimatant à des contextes géographiques, humains et culturels. A partir du milieu des années 1960, il s'interroge avec ceux de sa génération sur le devenir de la modernité en crise, et sur l'évolution des rôles de l'architecte. De nouvelles pratiques s'ouvrent alors, dont l'assistance architecturale et la recherche. L'architecte continue de construire, s'intéressant à l'apport des sciences humaines dans les bâtiments. L'engagement de l'architecte comme intellectuel passe encore par le militantisme politique, et par l'écriture et l'enseignement / The thesis draws up the portrait of Robert Joly (1928-2012), and through him one time of renewal of the trades and postures of the architect in the years 1960-1990 in France. Robert Joly crosses the major debates of the profession and often takes an even militant active part there, either by architectural construction, or by other media. The graduate architect of the Art schools is also town planner of formation. Between 1928 and 1957, it constitutes its personal luggage of references: the taste of the territory, the choice of L '' modern architecture Scandinavian and the heritage of French town planning. Between 1958 and 1969, it explores the place of town planning in practice architectural, since installation and territorial planning until the urban and landscape integration of the projects. But the architect builds also much during this decade, arriving at the end of the years 1960 at the synthesis of an architectural practice complexes, hybrid and rich. Its works are directed in the viable direction of modus operandi, making it possible architectural modernity to continue by acclimatizing it to geographical, human and cultural contexts. From the middle of the years 1960, he wonders with those of his generation on becoming to it modernity in crisis, and about the evolution of the roles of the architect. New practices open then, of which architectural assistance and research. The architect continues to build, being interested in the contribution of the social sciences in the buildings, in link with the claims carried per May 68. The commitment of the architect as intellectual still passes by the political militancy, and the writing and teaching
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2014LORR0342 |
Date | 24 November 2014 |
Creators | Schlicklin, Alexandra |
Contributors | Université de Lorraine, Huesca, Roland |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | English |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
Page generated in 0.0021 seconds