Confronter la pensée occidentale à la pensée chinoise est une démarche enrichissante à un moment où les cultures se croisent et peuvent même se sentir menacées. J'ai tenté, en partant de l'étude des écritures et de leurs origines de mieux cerner l'avènement de la pensée et son développement dans les deux cas. Il s'agissait de fixer un champ d'étude, j'ai donc songé à présenter le 'réel', le' monde', selon les deux approches et applications, d'un côté le 'logos\ la Raison et de l'autre les conceptions taoïstes, parfois mêlées de bouddhisme. Le 'procès' du monde dont la Chine était très tôt consciente ne lui permettait pas d'interpréter le réel tel que la Grèce et par voie de conséquence l'Occident le concevait, la seule chose qui ne change pas dans le monde étant précisément pour la Chine l'état 'd'impermanence'. Partant notamment du "yi jing" ou "Livre des Mutations", de la construction idéographique, la Chine a voulu représenter le monde tout entier, elle avait une vision différente de celle de I'Occident...Mais une question demeure posée: quelle est au fond l'origine de cette vision ? Est-ce celle de certains penseurs ? Est-ce la nature elle-même ? Est-ce l'écriture comme manifestation humaine? Ma recherche propose quelques jalons pour chaque civilisation, mais la question reste très ouverte / Comparing Western thought and Chinese thought can be quite enriching, at a time when cultures in general can gain contact, as weil as fee!thrcatencd somctimes. l have tried, starting from modes of writings, at their origins, to figure out the advcnt and development ofthought on both sides. The point was also to choose a field ofexpcriment... 1 have thought that 1 could present 'reality', the 'world', from Western and Chinese approaches, with the efiècts of 'logos' and 'Reason' on one side and Taoist and sometimes Buddhist influences on the other. The 'process' of the world that China was conscious of cou id not allow her to apprchend reality such as Greece, very carly, and later Western thought could conceive it. Indeed, the only thing that would not change in this world is the state of 'impermanence' for China. From the yi jing, the Book of Changes, and ideographie patterns and methods, China wanted to show the world, the whole world. That was a vision definitely different from that of the West... Still, one question remains : where does this vision come from ? From thinkers. from Nature itself ? From modes of writings as human responses ? The exposition that I developed offers a few landmarks on both sidcs, but the question is still an open one...
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2012BESA1029 |
Date | 03 December 2012 |
Creators | Tung, Jui-Chu |
Contributors | Besançon, Ucciani, Louis |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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