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Étude sociojuridique des représentations de la laïcité indienne et des positionnements à l’égard de lois différenciées selon l’appartenance religieuse.

En 1947, après l’obtention de l’indépendance, l’Inde est devenue une république séculière et démocratique proposant ainsi une nouvelle organisation de la société. Sans faire l’unanimité, des lois familiales différenciées selon l’identité religieuse ainsi que des droits socioéconomiques associés à l’appartenance à un groupe ont été reconnus par l’État. Dans le climat politique des années 90, le secularism et les droits de groupe ont été le sujet de débats.

À partir d’une considération du contexte sociohistorique, cette recherche porte sur les manières de se représenter la laïcité indienne et sur ses rapports potentiels avec des lois différenciées selon l’appartenance religieuse. À travers la notion d’égalité, cette recherche explore les droits et les devoirs associés à la juste approche de la diversité religieuse en Inde indépendante. Une attention particulière est accordée à la période contemporaine et aux droits des Indiens musulmans. Dans cette recherche, les représentations juridiques qui se dégagent de l’analyse des débats publics et intellectuels sont mises en parallèle avec les points de vue de dix-sept répondants de la classe moyenne de Kolkata (été 2011).

À travers cette démarche, cette analyse du discours informe sur les conceptions du secularism débattues en Inde indépendante et dans la période contemporaine. Parallèlement à un accent mis sur l’amour de la diversité, les droits individuels, les devoirs et l’auto régulation, les droits différenciés pour les musulmans sont, pour la majorité des répondants, rejetés. Deux approches de l’État sont soulevées dans les définitions du secularism, une version plus dirigiste et l’autre laissant plus de souveraineté aux groupes. / In 1947, India became a secular democratic republic proposing a new organization of society. Family laws, established according to religious affiliation and affirmative action policies, were recognized by the state without unanimity. In the political climate of the nineties, such secularism and group rights were questioned.

From a socio-historical perspective, this research focuses on the practices & representations of Indian secularism and its potential relationship with laws differentiated by religious affiliation. Based on the notion of equality, the present research explores the rights and obligations associated with the just approach to religious diversity in independent India. Particular attention is given to the contemporary period and to Indian Muslims’ group rights. In this research, legal representations that emerge from the analysis of public and intellectual debates are paralleled with the viewpoints of seventeen of Kolkata’s middle-class informants (summer 2011).

Using this approach, the discourse analysis informs the reader on the conception of secularism discussed in contemporary, independent India. Recognising the value of diversity, duties and self regulation, the majority of respondents reject differentiated rights for Muslims. Two approaches of the state emerge; one in which the State is more directive and one which provides more autonomy to the group.

Identiferoai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMU.1866/10657
Date09 1900
CreatorsLévesque, Sarah-Émilie
ContributorsBates, Karine
Source SetsLibrary and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeThèse ou Mémoire numérique / Electronic Thesis or Dissertation

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