Les œuvres d’Ook Chung mettent de l’avant pour la plupart un univers sombre, où l’humanité est dépeinte de manière grinçante. Son roman L’expérience interdite n’y fait pas exception, mais son regard se tourne ici plus particulièrement vers la littérature. Au sein d’une littérature contemporaine qui cherche sans cesse à se définir elle-même, il propose une mise en scène des tensions et des questionnements propres à cette littérature. Toutefois, si le roman offre à priori une métaphore cynique de l’industrie littéraire, ce mémoire entend montrer, par la mise au jour d’indices textuels, qu’une lecture ironique est également possible et qu’elle vient considérablement modifier la signification qu’il est possible de tirer de l’histoire racontée. L’étude a également pour objectif de montrer que l’ironie de L’expérience interdite, par l’ambivalence qui résulte de la révocabilité, lui permet d’exprimer simultanément des points de vue divergents et donc de formuler une réflexion à deux volets.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/24476 |
Date | 19 April 2018 |
Creators | Pearson, Luc |
Contributors | Mercier, Andrée |
Source Sets | Université Laval |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | mémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise |
Format | 101 p., application/pdf |
Rights | http://purl.org/coar/access_right/c_abf2 |
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