L’après-crise et l’évolution de la réglementation confrontent les banques à un cadre nouveau, replaçant la performance financière au cœur de leur modèle. A l’exception des risques associés aux opérations financières propres, les effets de la structure des revenus sur la rentabilité et la stabilité des résultats sont toutefois débattus. Le présent travail doctoral propose une poursuite de la recherche sur la performance des banques en s’intéressant à l’influence des conditions économiques et de marchés. Une telle influence est peu explorée au-delà des risques de crédit et de trading. Les conditions économiques et de marchés semblent à même d’expliquer d’importantes variations sur la plupart des postes du résultat des banques. La projection des résultats possibles, et plus généralement la mesure des aléas, requièrent la considération de l’ensemble de la structure des revenus ainsi que des volatilités et corrélations des variables d’influence.Plus avant sur un plan stratégique, la recherche est ensuite orientée vers l’estimation de la performance, selon l’environnement, des activités de banque « traditionnelle » et des services financiers à la clientèle. Enfin, la performance attendue des activités (espérances de rentabilité et de volatilité) ainsi que les écarts possibles à ces attentes sont évalués à l’aide de scénarios multiples. Il apparait que la diversification vers les services financiers, ainsi que des stratégies prudentes de transformation d’échéances de taux entre passifs et actifs, améliorent l’attente de performance vis-à-vis de la banque traditionnelle considérée seule. L’incertitude globale de performance associée à une banque ainsi diversifiée semble également contenue en regard des bénéfices attendus. Si l’influence des conditions économiques et financières est exogène, le choix de la structure des activités parait ainsi offrir des opportunités de mitigation des risques et de soutien au rendement-risque. / The post-crisis and regulatory changes face banks with a new framework, replacing financial performance at the heart of their model. With the exception of risks associated with proprietary financial transactions, effects of the structure of income on the profitability and the stability of results, however, are debated. This doctoral study proposes a further research on bank performance through the influence of economic and financial markets conditions. Such influence is little explored beyond credit risk and trading. Economic and financial markets conditions may explain significant variations for most components of earnings. Hence appraising possible earnings, and more broadly measuring uncertainties, require the consideration of the whole income structure as well as of volatilities and correlations of influencing variables.Further on a strategic level, the research then turns to the estimation of the performance, owing to the environment, of "traditional" banking services and of customers’ financial services. Finally, expectations of performance (profitability, volatility) as well as possible deviations are assessed throughout multiple scenarios. It appears that diversification into customers’ financial services, and prudent interest rate mismatch strategies, improve performance related to traditional banking services alone. Further, the overall uncertainty of performance associated with such a diversified bank seems to be contained when weighted by expected benefits. The influence of economic and financial conditions is exogenous; results however suggest that the choice of the business mix may provide with opportunities for risk mitigation and enhancement of risk-return.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2014PA090025 |
Date | 10 July 2014 |
Creators | Albert, Stéphane |
Contributors | Paris 9, Alexandre, Hervé |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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