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Petites lucarnes sur grands écrans. Poétique historique de la télévision au cinéma.États-Unis, 1954-2002 / Small windows on big screens. Historical poetics of television in the movies, USA, 1954-2002

De même qu’un acteur, lors de chacune de ses apparitions, colore la pellicule cinématographique de toute son histoire, la présence d’une télévision à l’écran d’un film de fiction cinématographique est la source d’une infinité de significations historiques, esthétiques, sociologiques et politiques. De Rear Window (Fenêtre sur cour, Alfred Hitchcock, 1954) à Far From Heaven (Loin du paradis, Todd Haynes, 2002), cette thèse observe la façon dont les cinéastes américains critiquent les effets de la télévision sur le spectateur et sur la société, en adoptant une approche poéticienne, sociologique et historienne. Existe-t-il, comme Marshall McLuhan semble le penser, une essence des médias, et par conséquent, une essence de la télévision ? Si cette dernière en a une, est-elle négative ? La télévision apparaît-elle comme un « médium froid » (McLuhan) aux yeux des cinéastes américains ? Les cinéastes utilisent-ils la télévision comme point de comparaison pour affirmer le caractère artistique du cinéma ? Les films de nombreux cinéastes sont analysés (parmi lesquels Douglas Sirk, Billy Wilder, John Carpenter, Richard Fleischer, Sidney Lumet et David Cronenberg) pour permettre une réflexion sur ces questions. En filmant la télévision, les cinéastes créent un phénomène d’hypermediacy (Jay David Bolter et Richard Grusin), où s’affrontent réflexivité et fascination pour le médium. / As well as an actor brings with him his whole history each time he appears on the screen, television’s presence in a movie generates an infinite source of historical, aesthetical, sociological and political meaning. From Rear Window (Alfred Hitchcock, 1954) to Far From Heaven (Todd Haynes, 2002), this thesis observes the way american directors criticize the effects of television on the spectator and on society, adopting an approach inspired by poetics, sociology and history. Is there, as Marshall McLuhan seems to think, an essence of medias, and consequently, an essence of television ? If so, is it negative ? Does television appear as a « cool medium » (McLuhan) in the American director’s eye ? Do directors use television as a comparing point to assert the artistical quality of cinema ? Many directors’ movies are analyzed (including Douglas Sirk, Billy Wilder, John Carpenter, Richard Fleischer, Sidney Lumet and David Cronenberg) to allow a reflection on those questions. By filming television, directors create a hypermediacy phenomenon (Jay David Bolter et Richard Grusin), where reflexivity faces a fascination for the medium.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2014PEST0030
Date26 November 2014
CreatorsGaudeaux, Ariane
ContributorsParis Est, Cerisuelo, Marc
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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