Cette thèse a pour objectif d'analyser la structure du capital et la performance des entreprises familiales Françaises qui s'introduisent en Bourse. A partir d'un échantillon de 90 entreprises familiales appartenant à l'indice CAC All-Tradable de 2010 à 2013, nous constatons que la structure du capital des entreprises familiales est caractérisée par un faible niveau d'endettement avec une préférence pour l'endettement à court terme par rapport au long terme. De plus, la structure de capital des entreprises familiales vérifie les théories classiques du financement, l'hypothèse de ‘market timing', la théorie du ratio d'endettement optimal et de la théorie du financement hiérarchique. Ensuite, nous analysons les performances à court terme et à long terme des entreprises familiales françaises qui s'introduisent en Bourse. Les résultats montrent les différentes techniques d'expropriation employées par les propriétaires des entreprises familiales. A la date de l'introduction en bourse, la majorité des propriétaires des entreprises familiales sont à la fois les directeurs généraux et les présidents des conseils d'administration. Après l'introduction en bourse, les propriétaires des entreprises familiales détiennent environ 80% des droits des flux de trésorerie et nous constatons que la différence entre leurs droits aux flux de trésorerie et leurs droits de vote a augmenté. La sous-évaluation au premier jour est voisine de 2%, ce qui révèle que les entreprises familiales sont correctement évaluées lors de l'émission. Les entreprises familiales surperforment l'indice de marché dans les trois premiers mois de l'émission et après la troisième année. Nous trouvons aussi que le changement des droits de propriété et de contrôle avant et après l'introduction en Bourse explique les performances à court et à long terme contrairement aux mécanismes de gouvernance. / This thesis aims to analyze the capital structure and performance of French family firms going public. From a sample of 90 family firms belonging to CAC All-Tradable from 2010 to 2013, we find that the capital structure of family firms is characterized by a low level of debt with a preference for short-term debt relative to long-term debt. Moreover, the capital structure of family firms is in line with the classical theories of financing, the hypothesis of market timing, the theory of optimal debt ratio and the pecking order theory. Then we analyze the short-term and long-term performance of French family firms going public through Initial Public Offerings. The results show the different expropriation techniques employed by the family firms' owners. On the initial public offering date, the majority of family firms' owners are simultaneously CEOs and Chairmen of boards of directors. After going public, the family firms' owners hold around 80% of the firms' cash flow rights and we observe that the difference between their cash flow rights and their voting rights has increased. First-day underpricing is around 2% which shows that family firms are almost fairly priced upon issuance. The family firms outperform the market index in the first three months of issuance and after the third year. We also find that the ownership and control rights change from pre- to post-IPO date explains the short-term and long-term performance unlike governance mechanisms.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2015GREAA019 |
Date | 08 October 2015 |
Creators | Abi Saleh, Richard |
Contributors | Grenoble Alpes, Gajewski, Jean-François |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French, English |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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