Au début des années 80, le gouvernement chinois a lancé une politique d’ouverture dans le but d’attirer les capitaux, les compétences modernes et les techniques avancées nécessaires au développement économique de la Chine. Aujourd’hui, cette politique semble porter ses fruits. La Chine, qui était un pays quasiment autarcique avant les années 1980, est devenue actuellement le premier pays exportateur et le deuxième pays destinataire des investissements directs étrangers du monde. Jusqu’à présent, la plupart des travaux de recherche sur l’ouverture économique de la Chine se sont contentés de démontrer les effets positifs des exportations et des entrées des IDE sur l’économie interne de la Chine. Dans le cadre de cette thèse, en partant d'une analyse fondée sur l’économie de production et en étudiant la relation entre le taux de change du yuan, l’exportation, l’investissement direct étranger et le revenu, nous démontrons que la politique d’ouverture menée par le gouvernement chinois depuis les années 80 ne profite pas vraiment à la plupart des habitants de la Chine. En nous fondant sur la notion d’inflation-déséquilibre monétaire, nous expliquons que l’exportation nette et l’entrée d'investissements directs étrangers en Chine ont provoqué une tension inflationniste et une dégradation du pouvoir d’achat réel de la majorité de ses habitants ainsi qu'une aggravation des inégalités économiques. Ces effets ne peuvent pas être corrigés par la politique monétaire de la Banque centrale chinoise. De plus, cette politique monétaire est susceptible d’engendrer un dysfonctionnement de l’économie chinoise dans la mesure où elle accentue les difficultés financières de nombreuses entreprises, notamment celles de petite taille, ce que tente de démontrer cette thèse / In the early 1980s, Chinese government has adopted an opening up policy in order to attract capital, skills and modern advanced technology that are necessary for the economic development of China. Indeed, this policy has already borne fruit. China, that was almost self-sufficient until the 1980s, has now become the largest exporter and the second largest recipient of foreign direct investment in the world. Until now, most of the research on the economic opening up policy of China, however, has concentrated on the demonstration of the positive effects of exports and FDI inflows on the domestic economy of China. In this thesis, based on the analysis of economics of production, we study the relationship between the exchange rate of the yuan, export, foreign direct investment and income. We show that the opening up policy conducted by the Chinese government since the 1980s does not really benefit most of the residents in China. Based on the concept of inflation of monetary imbalances, we explain that the net export and entry of foreign direct investment in China have resulted in the inflationary pressures, degradation of real purchasing power of the majority of residents and increasing economic inequalities. These effects can’t be remedied by the monetary policy of the Central Bank of China. In addition, the monetary policy is likely to cause a malfunction of the Chinese economy to an extent that increases the financial difficulties of many firms, especially those small ones. That is what we are trying to prove in this thesis
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2012DIJOE004 |
Date | 07 December 2012 |
Creators | Liu, Hong Liang |
Contributors | Dijon, Sadigh, Élie |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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