Ce mémoire met en lumière la mixité culturelle au sein des élites québécoises entre 1791 et 1900 en se penchant sur une de ses dimensions les plus intimes : la famille. En nous penchant sur l’exemple de la famille de l’ancien premier ministre Félix-Gabriel Marchand, nous montrons que ces couples s’inscrivent dans les mêmes stratégies de reproduction sociale que les élites endogames. Toutefois, la mixité les amène à revoir les structures familiales et à adopter une culture mixte qui n’est pas très éloignée de chacun des deux milieux. En effet, les élites partagent une culture commune tout en ayant leurs particularités à cette époque. En nous appuyant essentiellement sur la correspondance de cette famille et, dans une moindre mesure, sur le journal intime de Joséphine Marchand, nous montrons également que les enfants nés de ces unions adoptent rapidement la culture d’un des deux parents – dans ce cas-ci, celle du père. Cependant, cela ne les empêche pas de conserver une plus grande ouverture au groupe ethnolinguistique duquel est issu leur second parent et de s’imposer comme un pont entre ces deux communautés.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/22675 |
Date | 20 April 2018 |
Creators | Tremblay, Alex |
Contributors | Fyson, Donald |
Source Sets | Université Laval |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | mémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise |
Format | 1 ressource en ligne (136 pages), application/pdf |
Coverage | Québec (Province), 19e siècle |
Rights | http://purl.org/coar/access_right/c_abf2 |
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