Dans la première partie, nous considérons une relation positive entre la qualification des travailleurs et la qualité du produit final, dans un modèle d’équilibre partiel avec un marché verticalement différencié. Nous prouvons qu’avec l’introduction du marché du travail, le résultat standard de différenciation en qualités n’est plus vérifié. Nous testons ce résultat en ouvrant l’économie à l’international. Nous considérons ensuite un modèle d’équilibre général où les individus sont potentiellement consommateurs, travailleurs et propriétaires des firmes. Nous nous intéressons à la préférence de la majorité entre le monopole et le duopole. Nous montrons que ce choix démocratique ne génère pas nécessairement moins de pauvreté sur le plan individuel et collectif. Dans la deuxième partie, nous introduisons des universités en amont du marché du travail. Dans un premier temps, nous montrons que pour un niveau d’inefficience faible de l’Etat, la privatisation partielle apparaît à l’équilibre et l’Etat est généralement largement majoritaire. Ensuite, nous nous intéressons au financement de l’éducation. Nous déterminons le niveau des frais d’inscription publics à travers un vote à la majorité, dans un système éducatif mixte. Nous prouvons que les extrêmes ou la classe moyenne sont majoritaires selon le niveau du coût marginal de la qualité privée. Finalement, nous nous intéressons au sponsoring des universités par les firmes. Moyennant un modèle d’agence commune, nous prouvons qu’il existe une relation négative entre la proportion des travailleurs qualifiés et la part des firmes dans le financement de l’éducation. / We consider, first, a positive relationship between workers’ skills and product quality, in a model of partial equilibrium with vertical preferences. We prove that the standard result of vertical differentiation no longer applies by the introduction of the labor market. We also test the robustness of our results under globalization. Then, we consider a general equilibrium model where individuals are potentially consumers, workers and shareholders. We study the majority preference between duopoly and monopoly, and we prove that the democratic choice doesn’t always generate less poverty, collectively and individually. Second, we introduce universities upstream the labor market. We prove that partial privatization of the university appears at equilibrium for a low level of public inefficiency, where the State has a broad majority. Then, we study the question of financing education. We determine the level of public tuition fees via a majority voting model, in a mixed education system. We prove that the extremes or the middle class hold the majority depending on the marginal cost structure of the private quality. And finally, we study firms’ sponsoring universities. Using a common agency approach, we prove that there is a negative relationship between the proportion of skilled workers and the share of firms in financing education.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2016AIXM2005 |
Date | 09 September 2016 |
Creators | Lasram, Hajer |
Contributors | Aix-Marseille, Laussel, Didier, Lahmandi-Ayed, Rim |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | English, French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
Page generated in 0.0879 seconds