Cette thèse porte sur les espaces d'urbanisation dispersée de la métropole parisienne, c'est-à-dire des espaces bâtis discontinus, de taille petite et moyenne, insérés dans un tissu urbain lâche. Partant de l'offre commerciale, des pratiques associées et d'un ensemble de mobilités, cette thèse analyse ces espaces dans une approche relationnelle pour saisir les mécanismes qui sous-tendent les dynamiques des espaces d'urbanisation dispersée. L'approche s'inscrit dans le sillage des travaux récents qui opèrent un changement de focale en considérant ces espaces pour leurs caractéristiques propres et non par rapport aux espaces dominants des métropoles. L'enjeu est de proposer une vision critique sur la manière dont ils s'organisent au-delà des considérations et des représentations portées par les politiques et les aménageurs sur la dépendance et le déclin de ces espaces. La thèse développe une méthodologie mixte qui combine des approches quantitatives et la réalisation d'entretiens et de cartes mentales permettant de saisir les représentations des habitants dans quatre terrains. Le croisement des structures de peuplement et de la morphologie des espaces bâtis ont permis de mettre en évidence quatre formes contrastées de dispersion allant de la petite ville à l'habitat diffus. Le choix des terrains d'étude situés à moins de deux heures de Paris reflète cette diversité. Les espaces d'urbanisation dispersée ont été étudiés finement tout d'abord à partir de la structure commerciale et a montré une évolution contrastée du nombre de points de vente au regard de leurs fonctions au cours des quinze dernières années et une concentration des commerces dans les bourgs et les petites villes. Dans un deuxième temps, l'approche relationnelle a interpellé les liens qu'entretiennent ces espace: avec leur environnement et notamment avec Paris. Par cette analyse, elle met en avant la capacité de ces espaces à se structurer, à participer à des systèmes urbains et à s'inscrire dans des échanges réciproques et non univoques avec de grands pôles urbains. / This thesis deals with the scattered urbanization areas of the Paris metropolis. Combining the commercial offer, diversity of practice and mobilities, this thesis analyzes these areas in a relational approach to understand the mechanisms underlying their dynamics. We will approach the subject through the prism of recent works, using a new method that considers these areas for their own characteristics and not in relation to the dominant metropolis areas. The issue is to suggest a critical vision on the way they organize, beyond the traditional considerations and representations carried by politics and planners on the dependency and decline of these areas. Using a mixed methodology (quantitative approach, interview, and "mental maps"), we will try to understand the inhabitants' representations in 4 research areas. Four different types of dispersion from the small town to the scattered housing are highlighted, by crossing population patterns and built area morphology. The research fields are located within a two-hour drive from Paris and reflect this diversity. The scattered urbanization areas were finely studied starting with their commercial structure. We thus noticed a contrasted evolution in the number of stores and a concentration of shops in towns over the last 15 years. ln a second stage, the interpersonal approach focused on the links between these areas and their environment, particularly with Paris. Through this analysis, it highlights the capacity of these areas to be structured, to participate in urban systems and to be part of mutual exchanges with large regional hubs.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2018PA01H012 |
Date | 04 July 2018 |
Creators | Delaville, Damien |
Contributors | Paris 1, Cattan, Nadine, Brès, Antoine |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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