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L'importance accordée aux pratiques de mobilité selon les objectifs d'expatriation de l'employéDever, Virginie January 2006 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Résister en habitant ? Renouvellement urbain et continuités populaires en centre ancien (Berriat Saint-Bruno à Grenoble et Alcântara à Lisbonne)Giroud, Matthieu 07 December 2007 (has links) (PDF)
Dans un contexte de forte compétition internationale entre les villes, les anciens quartiers ouvriers représentent de véritables espaces stratégiques au niveau local. Leur localisation dans la ville, leurs potentialités foncières et immobilières, et leur attractivité auprès de populations issues de catégories sociales favorisées et qualifiées, constituent autant d'enjeux spatiaux, sociaux, et symboliques qui conduisent les autorités publiques et les acteurs privés locaux à impulser puis à contrôler un processus de reconquête à partir d'opérations de renouvellement urbain. Certains habitants, dont la présence ou l'installation ne sont pas recherchées par l'action institutionnelle, résistent, à travers leur habiter, au changement généré par le renouvellement urbain. Les habitants produisent des continuités populaires par leurs présences résidentielles, les pratiques quotidiennes qu'ils déploient à l'échelle du quartier, ou par des représentations individuelles et collectives. Ces différentes formes de continuités populaires contribuent in fine à remettre en cause la vision politique ou marchande du changement urbain des centres anciens. Cette recherche prend appui sur des observations réalisées dans deux anciens quartiers ouvriers dont la reconquête, initiée à des périodes différentes, ne se trouve pas au même stade d'avancement : Berriat Saint-Bruno à Grenoble (France) et Alcântara à Lisbonne (Portugal). En privilégiant le croisement des regards mobilisés, des méthodes d'investigation et des résultats, la démarche adoptée a pour objectif de comprendre la diversité des situations produites par le renouvellement urbain en centre ancien, et d'interpréter la variété des changements induits au quotidien.
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Mobilités quotidiennes en Afrique subsahariennePlat, Didier 08 April 2003 (has links) (PDF)
Dans les villes d'Afrique subsaharienne, le « minimum vital social » qu'évoque Michel AGIER (1999) paraît aujourd'hui de plus en plus difficile à assurer pour la grande majorité des citadins. Chaque jour, les mouvements se compliquent dès lors qu'il faut d'abord chercher l'argent qui permettra d'embarquer dans un bus brinquebalant ou que, ne l'ayant pas trouvé, on se voit contraint de « faire confiance à ses pieds » (KINDA, 1987). Qu'il s'agisse de se rendre au travail ou d'en chercher un, d'acquérir les condiments entrant dans la préparation de la sauce ou d'obtenir la copie d'un document officiel, de participer à des funérailles ou de se réjouir collectivement lors d'un baptême, le manque de moyens, de transport mais d'abord et surtout le manque d'argent, rend plus lâche l'entrelacs des parcours et des rencontres qui servent à tisser la trame citadine. On serait alors tenté d'avancer que c'est moins quotidiennement qu'au jour le jour que les citadins parcourent la ville, tant cette dernière expression connote mieux la dimension de fragilité, voire de précarité, qui caractérise les déplacements de la plupart d'entre eux. Pourtant, les pratiques de déplacement demeurent mal connues. La littérature scientifique ne reconnaît pas toujours à la mobilité quotidienne un statut de préoccupation forte des citadins bien que les exemples de stratégies d'adaptation au manque de moyens abondent, tandis que les milieux techniques se focalisent le plus souvent sur les questions d'offre de transport. Les travaux disponibles présentent alors généralement de nombreuses insuffisances qui nous ont amené à nous intéresser aux mobilités quotidiennes dans les villes d'Afrique subsaharienne.
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De nouvelles formes de gentrification? Dynamiques résidentielles et commerciales à Château-Rouge (Paris)Chabrol, Marie 29 November 2011 (has links) (PDF)
Dans certains contextes urbains particuliers, dont des espaces de centralités commerciales populaires ou immigrées touchés tardivement par le processus de gentrification qui affecte la plupart des grandes villes depuis plusieurs décennies, on observe de plus en plus souvent des décalages entre dynamiques résidentielles et dynamiques commerciales. Alors que la littérature anglo-saxonne sur la gentrification les décrit comme des étapes transitionnelles dans le déroulement du processus, ces décalages se maintiennent dans le temps. Ils produisent des mobilités qui ont pour conséquence de consolider des spécialisations fonctionnelles et sociales. À travers une entrée par les temporalités et par les pratiques de mobilité, cette recherche montre que dans ces situations, le processus n'est ni linéaire, ni aréolaire, mais prend la forme d'une mosaïque spatiale et sociale à différentes échelles des métropoles (l'agglomération, le quartier, la rue, l'immeuble). L'existence de cette nouvelle forme de gentrification, non décrite jusqu'à présent, est posée à partir de l'étude de Château-Rouge à Paris : ce quartier au bâti ancien et hétérogène constitue depuis les années 1980 une centralité commerciale africaine dont l'aire de rayonnement dépasse l'agglomération parisienne. En adoptant une approche très locale de l'étude des phénomènes, selon les principes de la micro-histoire, et en prenant en compte le temps long de la constitution et de l'évolution du quartier, la démarche adoptée a pour objectif de décrire et de comprendre les conditions d'apparition et de maintien durable de cette nouvelle forme de gentrification marquée par des dynamiques résidentielles et commerciales autonomes.
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Entre le territoire de proximité et la mobilité quotidienne : les ancrages et le territoire de proximité comme support et ressource pour les pratiques de mobilité des habitants de la ville de Santiago du ChiliLazo, Alejandra 05 March 2012 (has links) (PDF)
Face aux hypothèses de mobilité généralisée de la société et d'affaiblissement de la dimension territoriale, il est démontré dans cette recherche l'importance du territoire de proximité - la maison et le quartier - en tant que support, et lieu personnel et stratégique permettant aux individus de surmonter les tensions qu'entraîne la modernité. Les individus sont, en effet, à la recherche d'un équilibre oscillant entre nomadisme et ancrage. Ainsi, il apparaît que la mobilité, bien loin de s'opposer, trouve à s'articuler avec l'ancrage dans la proximité.En concentrant les apports de la Géographie et de l'Ethnographie, une recherche a pu être menée dans trois quartiers de la ville de Santiago du Chili (quartiers qui se différencient par leur emplacement et par la composition socio-économique de leurs habitants). Cette recherche a été rendue possible grâce aux observations et aux visites réitérées et prolongées sur les différents terrains d'étude ainsi qu'à la réalisation de 51 entretiens approfondis avec les habitants de ces quartiers.Il est avancé dans ce travail que ces derniers cherchent à s'insérer socio-spatialement en s'inscrivant dans la proximité afin de faire face à une exigence toujours plus forte de mobilité. A cette fin, il est démontré comment la maison et le quartier deviennent un point d'ancrage substantiel des différents modes de vie.Cette recherche soutient que c'est l'ancrage dans le territoire de proximité qui rend possible l'exploration des différentes échelles de la ville.Aller loin, voyager, se déplacer sur de longues distances n'implique pas nécessairement une rupture avec le lieu d'origine, avec la famille, ou avec l'environnement quotidien. Au contraire, c'est le support dans la proximité qui permet à de nombreuses pratiques de mobilité de pouvoir se réaliser.Trois archétypes de la proximité en tant que support ont été identifiés dans cette recherche : les locaux, les métropolitains et les repliés, démontrant ainsi que le rôle de l'échelle du quartier prends la forme d'une oscillation entre enracinement et mobilité, entre rejet et confinement.
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Conduite à contre-courant. Les pratiques de mobilité dans le Gard : facteur de vulnérabilité aux crues rapidesRuin, Isabelle 21 November 2007 (has links) (PDF)
Les crues rapides sont à l'origine des catastrophes naturelles présentant le plus fort taux de mortalité du fait de leur rapidité d'occurrence et de leur extrême violence. Surprenant les populations dans leurs activités quotidiennes, elles frappent en particulier les personnes en déplacement pendant la crise, si bien que les automobilistes représentent jusqu'à la moitié des décès. Les recherches hydro-météorologiques ont permis d'augmenter les échéances de prévision et de diminuer en partie les incertitudes associées, alors qu'en matière de vulnérabilité sociale beaucoup reste à faire. Les experts appellent à une approche compréhensive intégrant sciences sociales et naturelles pour s'intéresser aux réponses des populations. C'est dans ce cadre que s'inscrit cette recherche sur la vulnérabilité des pratiques de mobilité lors de crues rapides. Deux sources d'inadaptation de ces pratiques sont envisagées : d'une part la réticence à sortir d'un mode de fonctionnement « quotidien » au profit d'un fonctionnement « de crise » ; d'autre part l'inadéquation des représentations spatio-temporelles individuelles du phénomène de crues rapides. <br /><br />Utilisant l'enquête par questionnaires ou la cartographie mentale auprès d'un total de 1 428 résidents et touristes en visite dans le Gard, nous avons montré que les pratiques de mobilité à risque sont le résultat de la combinaison de trois facteurs : l'exposition spatio-temporelle, les représentations du risque sur la route ainsi que les contraintes familiales et professionnelles quotidiennes des résidents. Sur la base de ce diagnostic de vulnérabilité, des pistes d'actions préventives ciblées sont ensuite proposées.
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Mobilités pour achats et centralités métropolitaines. Le cas de la métropole parisienneDelage, Matthieu 07 December 2012 (has links) (PDF)
Cette thèse envisage les mobilités pour achats comme des vecteurs et des révélateurs des logiques de structuration polycentrique de la métropole parisienne. La démarche prend appui sur une étude à plusieurs échelles spatiales et temporelles - des dynamiques métropolitaines en général aux trajectoires individuelles quotidiennes dans la métropole -, et combine les méthodes de l'analyse spatiale avec un travail d'entretiens qualitatifs et de cartes mentales. La caractérisation de la dimension structurante de la mobilité dans l'espace métropolitain se fonde, dans un premier temps, sur l'exploration de deux bases de données, portant d'une part, sur les noyaux commerciaux et, d'autre part, sur les mobilités quotidiennes pour achats, à l'échelle de l'agglomération dans son ensemble. Ces analyses mettent en évidence un polycentrisme morphologique et relationnel, donnant à voir une métropole-réseau, articulant une pluralité de centralités. Par ailleurs, cette double focale sur les mobilités pour achats et les logiques de structuration commerciale, permet d'enrichir les connaissances sur la métropole parisienne, qui se fondent généralement sur des approches essentiellement en termes d'emploi et de mobilités domicile-travail. Dans un second temps, les dynamiques métropolitaines sont interrogées au regard des pratiques des groupes et des individus mobiles. Ce changement de perspective permet de mettre en évidence des trajectoires différenciées, renvoyant à plusieurs échelles de proximités, ainsi qu'à des budgets-temps particulièrement contrastés, inscrits dans une logique d'inégalités, comme le révèle une analyse plus approfondie centrée sur le cas de la population étudiante. Entre ancrage et mise en réseau, les mobilités pour achats constituent ainsi un prisme particulièrement opératoire pour appréhender, analyser et différencier les dynamiques de la métropole parisienne, de l'échelle métropolitaine à l'échelle individuelle.
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Entre le territoire de proximité et la mobilité quotidienne : les ancrages et le territoire de proximité comme support et ressource pour les pratiques de mobilité des habitants de la ville de Santiago du Chili / Between the territory of proximity and daily mobility : the anchorage and the territory of proximity as a resource and support for mobility practices of the inhabitants of the city of Santiago de Chile / Entre el territorio de proximidad y la movilidad cotidiana : los anclajes y el territorio de proximidad como soporte y recurso para las prácticas de movilidad de los habitantes de la ciudad de Santiago de ChileLazo, Alejandra 05 March 2012 (has links)
Face aux hypothèses de mobilité généralisée de la société et d’affaiblissement de la dimension territoriale, il est démontré dans cette recherche l’importance du territoire de proximité – la maison et le quartier – en tant que support, et lieu personnel et stratégique permettant aux individus de surmonter les tensions qu’entraîne la modernité. Les individus sont, en effet, à la recherche d’un équilibre oscillant entre nomadisme et ancrage. Ainsi, il apparaît que la mobilité, bien loin de s’opposer, trouve à s’articuler avec l’ancrage dans la proximité.En concentrant les apports de la Géographie et de l’Ethnographie, une recherche a pu être menée dans trois quartiers de la ville de Santiago du Chili (quartiers qui se différencient par leur emplacement et par la composition socio-économique de leurs habitants). Cette recherche a été rendue possible grâce aux observations et aux visites réitérées et prolongées sur les différents terrains d’étude ainsi qu’à la réalisation de 51 entretiens approfondis avec les habitants de ces quartiers.Il est avancé dans ce travail que ces derniers cherchent à s’insérer socio-spatialement en s’inscrivant dans la proximité afin de faire face à une exigence toujours plus forte de mobilité. A cette fin, il est démontré comment la maison et le quartier deviennent un point d’ancrage substantiel des différents modes de vie.Cette recherche soutient que c’est l’ancrage dans le territoire de proximité qui rend possible l’exploration des différentes échelles de la ville.Aller loin, voyager, se déplacer sur de longues distances n’implique pas nécessairement une rupture avec le lieu d’origine, avec la famille, ou avec l’environnement quotidien. Au contraire, c’est le support dans la proximité qui permet à de nombreuses pratiques de mobilité de pouvoir se réaliser.Trois archétypes de la proximité en tant que support ont été identifiés dans cette recherche : les locaux, les métropolitains et les repliés, démontrant ainsi que le rôle de l’échelle du quartier prends la forme d’une oscillation entre enracinement et mobilité, entre rejet et confinement. / Contrary to the assumptions/ postulates of a generalized mobility of society and the weakening of the territorial dimension, this research demonstrates the importance of the proximity of the territory - home and neighborhood - as a support place, a very suitable and strategic place to deal with the tensions modern life brings. Indeed, individuals seek for a balance that takes the form of an oscillation between nomadism and anchorage, which proves that mobility rather than opposing, articulates with the anchorage in the proximity.Gathering information from the Geography and Ethnography, research was carried out in three neighborhoods of the city of Santiago de Chile (different neighborhoods in terms of location and socioeconomic composition), the investigation consisted on observations and repeated and prolonged visits to the places mentioned and the execution of 51 in-depth conversations with its inhabitants. It is suggested that they seek a sociospacial insertion marked by proximity as a way to cope with an increasing demand for mobility, showing how the house and the neighborhood becomes a substantial anchor point of lifestyles.This research argues that is the anchorage in the territory of proximity that makes it possible to explore the city at various scales. Going away, traveling, moving long distances does not necessarily imply a rupture with the place of origin, with family, with the everyday environment, however, is the support in the proximity which allows many daily mobility practices to be made. Three archetypes of proximity and support were identified in this research: the locals, the metropolitans and the retracted, showing that the role of neighborhood scale exists as an oscillation between rootedness and mobility, between rejection and confinement. / Contrariamente a los postulados de una movilidad generalizada de la sociedad y el debilitamiento de la dimensión territorial, se demuestra en esta investigación la importancia del territorio de proximidad – casa y barrio – como espacio soporte, lugar propio y estratégico para hacer frente a las tensiones que trae la modernidad. En efecto, los individuos buscan un equilibrio que toma la forma de una oscilación entre nomadismo y anclaje, que da cuenta que la movilidad más que oponerse se articula con el anclaje en la proximidad.Reuniendo los aportes de la Geografía y la Etnografía se realizó una investigación en tres barrios de la ciudad de Santiago de Chile (barrios distintos en términos de localización y composición socioeconómica), que consistió en observaciones y visitas reiteradas y prolongadas a dichos terrenos así como la realización de 51 conversaciones a profundidad con sus habitantes. Se plantea que ellos buscan una inserción socioespacial marcada por la proximidad como forma de hacer frente a una exigencia cada vez mayor a la movilidad, demostrando como la casa y el barrio se constituye en un punto de anclaje substancial de los modos de vida.Esta investigación sostiene que es el anclaje en el territorio de proximidad lo que hace posible la exploración de la ciudad en sus diversas escalas. Ir lejos, viajar, desplazarse largas distancias no implica necesariamente una ruptura con el lugar de origen, con la familia, con el medio ambiente cotidiano, por el contrario, es el soporte en la proximidad lo que permite que muchas prácticas de movilidad cotidiana puedan realizarse. Tres arquetipos de la proximidad como soporte fueron identificados en esta investigación: los locales, los metropolitanos y los replegados, mostrando que el rol de la escala barrial existe como una oscilación entre arraigo y movilidad, entre rechazo y confinamiento.
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Structuration et représentation des espaces d'urbanisation dispersée de la métropole parisienne : une approche par l'offre commerciale et les mobilités / Structure and representation of the scattered urbanization areas of the Paris metropolis : an approach by the commercial offer and mobilitiesDelaville, Damien 04 July 2018 (has links)
Cette thèse porte sur les espaces d'urbanisation dispersée de la métropole parisienne, c'est-à-dire des espaces bâtis discontinus, de taille petite et moyenne, insérés dans un tissu urbain lâche. Partant de l'offre commerciale, des pratiques associées et d'un ensemble de mobilités, cette thèse analyse ces espaces dans une approche relationnelle pour saisir les mécanismes qui sous-tendent les dynamiques des espaces d'urbanisation dispersée. L'approche s'inscrit dans le sillage des travaux récents qui opèrent un changement de focale en considérant ces espaces pour leurs caractéristiques propres et non par rapport aux espaces dominants des métropoles. L'enjeu est de proposer une vision critique sur la manière dont ils s'organisent au-delà des considérations et des représentations portées par les politiques et les aménageurs sur la dépendance et le déclin de ces espaces. La thèse développe une méthodologie mixte qui combine des approches quantitatives et la réalisation d'entretiens et de cartes mentales permettant de saisir les représentations des habitants dans quatre terrains. Le croisement des structures de peuplement et de la morphologie des espaces bâtis ont permis de mettre en évidence quatre formes contrastées de dispersion allant de la petite ville à l'habitat diffus. Le choix des terrains d'étude situés à moins de deux heures de Paris reflète cette diversité. Les espaces d'urbanisation dispersée ont été étudiés finement tout d'abord à partir de la structure commerciale et a montré une évolution contrastée du nombre de points de vente au regard de leurs fonctions au cours des quinze dernières années et une concentration des commerces dans les bourgs et les petites villes. Dans un deuxième temps, l'approche relationnelle a interpellé les liens qu'entretiennent ces espace: avec leur environnement et notamment avec Paris. Par cette analyse, elle met en avant la capacité de ces espaces à se structurer, à participer à des systèmes urbains et à s'inscrire dans des échanges réciproques et non univoques avec de grands pôles urbains. / This thesis deals with the scattered urbanization areas of the Paris metropolis. Combining the commercial offer, diversity of practice and mobilities, this thesis analyzes these areas in a relational approach to understand the mechanisms underlying their dynamics. We will approach the subject through the prism of recent works, using a new method that considers these areas for their own characteristics and not in relation to the dominant metropolis areas. The issue is to suggest a critical vision on the way they organize, beyond the traditional considerations and representations carried by politics and planners on the dependency and decline of these areas. Using a mixed methodology (quantitative approach, interview, and "mental maps"), we will try to understand the inhabitants' representations in 4 research areas. Four different types of dispersion from the small town to the scattered housing are highlighted, by crossing population patterns and built area morphology. The research fields are located within a two-hour drive from Paris and reflect this diversity. The scattered urbanization areas were finely studied starting with their commercial structure. We thus noticed a contrasted evolution in the number of stores and a concentration of shops in towns over the last 15 years. ln a second stage, the interpersonal approach focused on the links between these areas and their environment, particularly with Paris. Through this analysis, it highlights the capacity of these areas to be structured, to participate in urban systems and to be part of mutual exchanges with large regional hubs.
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Les mobilités à l'épreuve des aéroports : des espaces publics aux territorialités en réseau. Les cas de Paris Roissy-Charles-De-Gaulle, Amsterdam Schiphol, Francfort-sur-le-Main et Dubai International.Fretigny, Jean-Baptiste 10 December 2013 (has links) (PDF)
La thèse interroge l'aménagement et l'expérience de quatre grands aéroports internationaux : Paris Roissy-Charles-De-Gaulle, Amsterdam Schiphol, Francfort-sur-le-Main et Dubai International. Elle fait l'hypothèse que ces quatre hubs ou plateformes de correspondance, loin de constituer des non-lieux, sont au contraire des lieux de pouvoir et des laboratoires privilégiés d'observation de nouveaux rapports au lieu et au territoire dans la mobilité. Pôles d'échange ou lieux-mouvements de grande complexité, ces commutateurs sont analysés au regard des mobilités qu'ils mettent en jeu dans l'entre-deux des territoires classiques. C'est la mise en pratique et en catégorie de ces mobilités qui est à l'épreuve dans ces espaces publics non idéalisés, et, par là même, le positionnement de leurs acteurs. L'investigation comparative multi-site des quatre terrains en réseau permet de montrer que ces espaces publics sont de puissants opérateurs d'intelligibilité, de classement et de performance d'un très large spectre de pratiques mobiles, habituellement abordées de manière séparée : notamment touristiques, migratoires ou de travail. La thèse questionne les catégorisations de la mobilité déployées par les acteurs institutionnels dans l'aménagement et le fonctionnement de ces vastes dispositifs spatiaux de savoir et de pouvoir. Elle les confronte aux pratiques et aux représentations des populations contrastées qui investissent ces microcosmes. Ce travail montre combien les expériences de ces lieux, mondiaux par excellence, prennent sens à bien plus large échelle que celle des espaces publics eux-mêmes et interrogent les propres catégories savantes de la mobilité. Soulignant l'efficacité symbolique et pratique de la diffusion de catégorisations normatives par ces lieux, elle en dégage aussi les limites. Elle analyse l'ampleur des formes d'appropriation à l'œuvre dans ces espaces comme des détournements et des contournements des dispositifs aéroportuaires. Elle souligne la contribution majeure des lieux de mobilité aux logiques de placement des individus et des collectifs, d'identification, de confrontation à l'altérité comme de ségrégation. Au cœur des mécanismes de mondialisation et de métropolisation, ce sont les territorialités en réseau, construites dans et par le déplacement, dont les aéroports sont les révélateurs.
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