La thèse interroge la possibilité d'une régulation unique du secteur des services à la personne tel qu'il a été institutionnellement délimité par le Plan Borloo de 2005. Nous y défendons l'idée que, si le Plan Borloo n'a pas permis de générer un secteur unifié, (au sens que lui donne les approches en termes de régulation sectorielle), les dispositifs visant la construction d'un marché des services à la personne, qu'il a introduit, sont mobilisés à la fois par les nouveaux entrants et par les acteurs historiques du champ, mais de façon non homogène et différente de ce que le Plan anticipait.Il en résulte une situation de double crise (crise des enseignes et crises des associations autorisées) que les conclusions de la thèse permettent d'éclairer. / My thesis tests the existence of a unique sectorial-based regulation for lifestyle and domiciliary care services as it was institutionally delimited and thought by the French Plan Borloo (2005). I defend the idea that the Plan Borloo has not generated a unified sector configuration (as defined by sectorial-based regulation approaches). The Plan Borloo has introduced institutional arrangements that aim to constructing a market for lifestyle and home care services. Theses arrangements are mobilised both by new players and by historical suppliers but non-homogenously and differently than expected by the Plan. The consequence is a double crisis (crisis of the new player “brand names” and crisis of the historical third sector actors) that my conclusion explains.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2012REIME003 |
Date | 08 November 2012 |
Creators | Gallois, Florence |
Contributors | Reims, Nieddu, Martino |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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