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"The nothing that is" : An Ethics of Absence Within the Poetry of Wallace Stevens

Cette thèse se concentre sur ce que j'appelle «l’espace négatif» de la représentation dans la poésie de Stevens comme étant un véritable espace d'engagement politique, une interprétation qui se distingue de la plus grande partie de la critique sur Stevens. En suivant les écrits philosophiques d'Emmanuel Levinas, j'affirme que l'emphase que Stevens place sur la représentation de la représentation elle-même ouvre un espace au-delà des limites rigides de l'identité-ce que Levinas appelle « le je [sujet] semblable », permettant un contact authentique avec « l'Autre» ainsi qu’avec le concept de « l'infini ». Bien que Stevens s’est farouchement opposé à la notion Romantique de la sublime transcendance, c’est-à-dire d'un espace censé exister en dehors des limites de l'imagination humaine, il se concerne néanmoins avec l'exploration d'un espace au-delà de l'identité individuelle. Pour Stevens, cependant, « la transcendance» est toujours, nécessairement, liée par les restrictions reconnues du langage humain et de l'imagination, et donc par la réalité du monde perceptible. Toute « transcendance» qui est recherchée ou atteinte, dans la poésie de Stevens ne devrait donc pas - ma thèse affirme - être entendu dans le sens sublime déterminé auparavant par les Romantiques. Une connexion plus appropriée peut plutôt être faite avec la transcendance concrète et immédiate décrit par Lévinas comme le «face à face ». L’attention que Stevens accordent aux notions concrètes et immédiates est souvent exprimé à travers son attention sur les qualités esthétiques de la langue. Sa poésie a en effet la poésie pour sujet, mais pas dans le sens solipsiste qui lui est souvent attribué. En se concentrant sur le processus actif et créateur inhérent à l'écriture et à la lecture de la poésie, Stevens explore la nature de l'Etre lui-même. Je compare cette exploration dans le travail de Stevens à celle du dessinateur, ou de l'artiste, et dans ma conclusion, je suggère les liens entre l'approche d'enquête de Stevens et celle d’artistes visuels contemporains qui se sont également engagés à la figuration du processus créatif. L’ artiste sud-africain William Kentridge est mon exemple principal , en raison de sa conviction que la méthode est intrinsèquement liée à l'engagement politique et social. / This dissertation focuses on what I refer to as a “negative-space” of representation in the poetry of Wallace Stevens’s in order to explore what, contrary to the bulk of Stevens research to date, I understand to be a genuine politics of engagement. Drawing on the philosophical writings of Emmanuel Levinas, I argue that Stevens’s emphasis on the representation of representation itself opens up a space beyond the rigid limitations of identity—what Levinas refers to as the “I of the same”—allowing genuine contact with the concept of “the infinite,” or “the Other.” Though Stevens staunchly opposed himself to the Romantic notion of sublime transcendence—of a space purported to exist outside the limits of the human imagination—he nonetheless concerns himself with the exploration of just such a space “beyond” individual identity. For Stevens, however, “transcendence” is always, necessarily, bound by the acknowledged restrictions of human language and imagination and therefore by the reality of the perceivable world. Any “transcendence” that is sought, or achieved, in Stevens’s work should not, therefore, be understood in the sublime sense intended by the earlier Romantics—a more apt connection can instead be made with the concrete and immediate transcendence described by Levinas as the “face to face.” Stevens’s concern for the concrete and the immediate is often expressed through his attention to the aesthetic qualities of language. His is indeed a poetry about poetry—but not in the limited, solipsistic sense that is often assumed. In concentrating on the active, creative process inherent to writing and reading poetry, Stevens explores the nature of Being itself. I compare this exploration in Stevens’s work to that of the draftsman, or to the artist’s sketch, and in my conclusion suggest the connections between Stevens’s investigative approach and contemporary visual artists who are also committed to the figuration of the creative process. South African artist William Kentridge provides my chief example, due to his conviction that the method is linked intrinsically to political and social engagement.

Identiferoai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/8420
Date01 1900
CreatorsSkibsrud, Johanna Elisabeth
ContributorsSavoy, Eric
Source SetsUniversité de Montréal
LanguageEnglish
Detected LanguageFrench
TypeThèse ou Mémoire numérique / Electronic Thesis or Dissertation

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