Return to search

La relation fille-père absent dans la littérature québécoise contemporaine, suivi de Mosaïque

La relation fille-père, dans la littérature québécoise, semble moins présente que la relation qu’entretient le fils avec son père, comme si les auteurs avaient une tendance presque innée à apparier les couples parent-enfant selon leur sexe. Dans l’imaginaire traditionnel on semble plutôt privilégier le couple mère-fille et le couple père-fils, avec une certaine ouverture pour le couple mère-fils, surtout lorsque la figure maternelle empêche le fils de s’épanouir. Nous nous intéresserons ici, à travers un récit de fiction intitulé Mosaïque, au quatrième couple délaissé que forme la fille avec son père, puisqu’il s’agit de la relation la moins bien connue. Nous tenterons de découvrir ce que disent les filles de leur père : plus précisément encore, ce qu’elles disent des pères qu’elles n’ont pas.
Suivant la route défrichée par Lori Saint-Martin avec son ouvrage fondateur, Au delà du nom (2010), je me propose de compléter cette création par une étude sur le rapport qui relie la fille au père absent : je voudrais montrer comment cette absence se transcrit dans la littérature québécoise au féminin, principalement à travers trois romans : Maryse de Francine Noël, La danse juive de Lise Tremblay et Blanc dehors de Martine Delvaux.

Identiferoai:union.ndltd.org:uottawa.ca/oai:ruor.uottawa.ca:10393/39646
Date23 September 2019
CreatorsSimon, Isabelle
ContributorsOlscamp, Marcel
PublisherUniversité d'Ottawa / University of Ottawa
Source SetsUniversité d’Ottawa
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeThesis
Formatapplication/pdf

Page generated in 0.002 seconds