L’adulte handicapé cérébral, comme tout être humain, développe des sentiments d’amour, et à ce titre, a droit à une vie affective, intime et sexuelle. En institution (lieu de vie), les adultes cérébrolésés sont souvent dépendants des représentations sociales qui les ont construit, de celles des soignants qui les prennent en soins ou encore de celles des aidants-aimants-accompagnants et familles qui les accompagnent. Cette recherche a tenté de cibler les noyaux centraux et les éléments périphériques de toutes ces représentations sociales, au moyen de « l’association libre » et de « cartes émotionnelles », afin d’évaluer pour tous les acteurs, les progrès possibles en matière d’acceptation et par conséquent d’accompagnement de l’intimité et de la sexualité des personnes handicapées cérébrales institutionnalisées. Les personnes victimes de traumatismes crâniens sévères (handicap acquis) et les personnes porteuses d’infirmités motrices d’origine cérébrale (handicap congénital) ont été les principaux protagonistes de cette recherche. Les résultats montrent que selon le type de handicap (acquis ou congénital), la posture des soignants est quasiment la même ; celle des résidants eux-mêmes diffèrent légèrement ; quant à celle des aidants-aimants-accompagnants et familles, elle est radicalement différente : le handicap congénital ne laisse pas de place à un imaginaire intime et/ou sexuelle de leur part, envers leurs protégés. Quelles perspectives pour la mise en œuvre d’une éducation pour la santé sexuelle pour ces personnes handicapées cérébrales ? Quel accompagnement à la vie intime et sexuelle en structure d’hébergement ? / Mentally-handicapped adults, like any other human beings, develop amorous sentiments and therefore, are entitled to an emotional, intimate and sexual life.In institution (living space), brain-damaged adults are often dependent on social representations which built them, of those of caregivers who cared them, or still of those of caregivers-loving-accompanying and families which accompanying them.This research tried to target the central cores and peripheral elements of all these social representations, by means of the “free association” and the “emotional cards”, to estimate for all actors, the possible progress regarding acceptance, and consequently accompaniment of intimacy and sexuality about institutionalized mentally-handicapped adults.Brain-damaged adults (acquired handicap) and people with mental disabilities (congenital handicap) were the main protagonists of this research.The results show that according to the type of handicap (acquired or congenital), the caregivers’ posture is almost the same; that of the resident differ themselves slightly; as for that some caregivers-loving-accompanying and families are radically different: people with congenital disabilities do not create an intimate imagination and/or sexual from them, to their mentally-handicapped adult.What perspectives for the implementation of an education for the sexual health for these cerebral disabled people? What sort of companying for privacy and sexual life in institution?
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2017AIXM0147 |
Date | 24 November 2017 |
Creators | Ossola, Laurence |
Contributors | Aix-Marseille, Eymard-Simonian, Chantal |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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