Petit Etat du Proche-Orient, situé entre la Syrie et Israël, le Liban, 10 452 km2, s’étend sur 225 km de côtes méditerranéennes et s’élargit jusqu’à 50 kilomètres à l’intérieur des terres. Sa diversité religieuse et culturelle est forte de 17 ou 18 communautés qui cohabitent bon gré mal gré. Ancrée et exprimée dans un contexte géographique de contrastes et de morcellement, cette pluralité religieuse et culturelle a connu une histoire contemporaine particulièrement sanglante. Le système politique confessionnel mis en place à la naissance du pays a interdit la construction d’une identité libanaise au bénéfice tout relatif d’un communautarisme primaire. Alors que la plupart des messages politiques ont échoué à proposer un projet sociétal commun, nous posons l’hypothèse que l’environnement durable offrirait l’embryon d’un contrat social autour duquel pourraient se regrouper les communautés. Durant l’été 2006, à la suite des bombardements de la station d’électricité deJiyeh au Sud Liban, une marée noire toucha la plupart des régions, chrétiennes et musulmanes. La pollution et la dégradation de l’environnement, longtemps restées de l’ordre du virtuel, acquièrent dès lors une dimension concrète. D’autres dégradations, récurrentes dans la vie quotidienne des Libanais, sévissent depuis de nombreuses décennies :l’accumulation des déchets, la déforestation, la pollution de l’air et de l’eau n’épargnent aucune région, aucune communauté. Alors même que la mémoire de l’histoire et la politique divisent les Libanais, ces communautés qui ont échoué jusqu’à présent à édifier une nation seraient-elles capables de préserver un territoire en voie de détérioration ? La mémoire géographique collective pourrait être un moteur de construction d’un présent autour du développement durable. La jeune génération, au centre de la problématique de cette thèse du fait qu’elle participe à la recherche de ce tronc écologique commun, est enquêtée par un questionnaire, soumis à 1 434 élèves d’écoles publiques et privées, L’objectif est de mesurer son degré de sensibilisation aux questions de l’environnement et de la pollution de cet environnement, puis de proposer un programme d’éducation qui prenne en compte les indicateurs psychologiques, sources et référents essentiels pour tout programme éducatif dédié à la sensibilisation à l’environnement. Les résultats du traitement des données d’une part, le projet applicatif de village écologique type, entamé en parallèle de cette recherche d’autre part, ont validé notre hypothèse de départ et les conclusions de ce travail estompent l’utopie qui pouvait se rattacher à une telle hypothèse. Le territoire est un ! / Lebanon is a Small country situated between Syria and Israel, it’s surface of 10 452km2 with 225 km of Mediterranean coastline and an average of 50 km of width inland. It is acountry of cultural and religious diversity with 18 religious communities fated to coexisttogether in a geographical environment that is as diverse and full of contrast. Its contemporaryhistory has been particularly violent with a fifteen year civil war dominating the country’simage and reputation. The confessional political system based on power-sharing between thecommunities institutionalised the sectarian divisions and prevented the emergence of aLebanese national identity. While most party political programmes emphasise the separateidentities and fails to suggest a common social project, we propose that an issue likesustainable environment could be the basis of a social contract, which will federate and bringtogether the interests of the various communities. Environmental pollution and degradationbecame a concrete reality in the summer of 2006, after the Israeli bombardment of the powerplant at Jiyeh in south Lebanon. The Oil Spill resulting from that spread all over the regionand did not spare any community. While history memory and politics divide the Lebanesealong communal lines, will these communities who failed to build a nation be capable to savea deteriorated environment? This common Geographical collective memory and the instinct topreserve it could be the engine to build a future based on sustainable development. The newgeneration is at the centre of this research. Analysis of the results of the 1434 questionnairesdistributed to primary students in both public and private school is the tool to measure thesensitivity of the young generation towards the issues of environment and pollution. One ofthe objectives of this study is to develop and implement an awareness raising program ofenvironmental education in schools. The program would be elaborated taking intoconsideration key psychological indicators. The results of the survey and the ecologicalvillage project which was started in parallel with the thesis have validated the hypothesis andthe findings of this work. In spite of the Utopian charachter of the hypothesis it is clearlydemonstrated here that while the people are many, the territory is one!
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2011PA040273 |
Date | 03 October 2011 |
Creators | Tarabay, Rima |
Contributors | Paris 4, Amat, Jean-Paul |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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