Petit-fils et fils de tailleurs de pierre reconnus à Moissac, André Abbal (Montech 1876 – Carbonne 1953) est « né, dit-on, un marteau à la main » . Même s’il s’adonne au modelage à ses débuts, pétrissant la glaise dans le goût de l’époque, il garde la nostalgie de la pierre (Génie Luttant, 1913). À la fin de la guerre, le sculpteur décide de ne plus perdre de temps et de répandre autour de lui, ce qu’il pense être la « Vraie Sculpture » qu’il appela la Taille directe. Sa quête effrénée lui vaudra le surnom d’«apôtre de la taille directe». « Vous me demandez ce qu’est la vraie sculpture ; je ne saurais mieux vous répondre que ne ferais n’importe qui, même un enfant ! Il n’y a de vraie sculpture que faite avec un bon ciseau et un maillet agile ». L’esthétique d’André Abbal s’inscrit dans la mouvance figurative classique, celle des sculpteurs soucieux de rester fidèles à la figure tout en réinterprétant la nature à partir des lois de l’époque classique. Il tint une place à l’échelle nationale et fut très présent lors de l’Exposition des Arts Décoratifs de 1925 et de l’Exposition Internationale de 1937 avec des œuvres comme La Sculpture ou le Labour. Cette dernière manifestation est d’ailleurs l’illustration même d’un classicisme triomphant au sommet de sa gloire.Waldemar Georges, André Abbal (1876-1953): un maître de la sculpture en taille directe, Toulouse, Editions Privat, 1966, 85 p. / Grandson and son of famous Moissac stonecutters, André ABBAL (Montech 1876 – Carbonne 1953) was said to « be born with a hammer in hand » . Even if he at first devoted himself to modeling, kneading clay according to the canon of the time, he still feels nostalgic about stones (Génie Luttant, 1913). At the end of the war he decides not to waste time anylonger and to develop what he believes to the only « true sculpture » he calls « direct carving ». His passionate quest earned him the nickname of « direct carving apostle ». « You’re asking me what true sculpture is. I cannot answer your question better than anyone else, even a child. The only true sculpture is made with with good scissors and a skillful hammer »André Abbal’s aesthetics follows the classic figurative school, those of sculptors dedicated to remain truthful to the model while reinterpreting nature from the classical period laws. He played a prominent nationale role in the « Exposition des arts décoratifs » in 1925 and « l’exposition international de 1937 » with works such as La sculpture or Le labour. This last event is the very example of a triumphant classicism. Waldemar Georges, André Abbal (1876-1953): un maître de la sculpture en taille directe, Toulouse, Editions Privat, 1966, 85 p.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2011TOU20141 |
Date | 02 December 2011 |
Creators | Fernandes, Rose |
Contributors | Toulouse 2, Barlangue, Luce |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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