L'oscillation de Madden-Julian (MJO) est la composante dominante de la variabilité intrasaisonnière dans l'atmosphère tropicale, se propageant vers l'est dans la bande équatoriale. Elle se compose d'un centre convectif (phase active) accompagné de la convergence des anomalies du vent zonal de bas niveau et de la divergence de niveau supérieur, et de zones de convection faible (phases supprimées). Trois périodes de l'activité MJO sur l'océan Indien et le continent maritime ont été choisies : 6-14 avril 2009, 23-30 novembre 2011 et 9-28 février 2013. Les simulations avec et sans paramétrisation de la convection ont été réalisées pour un grand domaine avec le modèle atmosphérique Méso-NH. Il a été obtenu que les simulations avec convection paramétrée n'étaient pas capables de reproduire un signal MJO. Pour 2009 et 2011, lorsque le couplage entre la convection et la circulation de grande échelle était fort, les simulations avec convection explicite ont montré une propagation visible de la MJO, ce qui n'a pas été le cas pour 2013. Pour 2011, les processus contribuant à la suppression de la convection ont été étudiés avec une analyse isentropique pour séparer les masses d'air ascendantes ayant une température potentielle équivalente élevée des masses d'air subsidentes ayant une température potentielle équivalente faible. Trois circulations de grande échelle ont été trouvées : une circulation troposphérique, une circulation de percées nuageuses dans la couche de tropopause tropicale, et une circulation de masses d'air à faible température potentielle équivalente dans la basse troposphère. Cette dernière correspond aux intrusions d'air sec de grande échelle des zones subtropicales dans la bande équatoriale, trouvées principalement pendant la phase supprimée de la MJO sur l'océan Indien. / The Madden-Julian Oscillation (MJO) is the dominant component of the intraseasonal variability in the tropical atmosphere, propagating eastward in the equatorial band. It consists of a convective center (active phase) accompanied by the low-level zonal wind anomaly convergence and the upper-level zonal wind anomaly divergence, and zones of weak convection (suppressed phases). Three time periods of the MJO activity over the Indian Ocean and the Maritime Continent were chosen: 6-14 April 2009, 23-30 November 2011, and 9-28 February 2013. The simulations with and without convective parameterizations were performed for a large domain with the atmospheric model Méso-NH. It was obtained that the simulations with parameterized convection were not able to reproduce an MJO signal. For 2009 and 2011 when the coupling between convection and large-scale circulation was strong, the convection-permitting simulations showed a visible MJO propagation, which was not the case for 2013. For the 2011 episode, the processes contributing to the suppression of the convection were studied using an isentropic analysis to separate the ascending air masses with high equivalent potential temperature from the subsiding air masses with low equivalent potential temperature. Three large-scale circulations were found: a tropospheric circulation, an overshoot circulation within the tropical tropopause layer, and a circulation of air masses with low equivalent potential temperature in the lower troposphere. The latter corresponds to the large-scale dry air intrusions from the subtropical zones into the equatorial band, mostly found during the suppressed MJO phase over the Indian Ocean.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2018TOU30220 |
Date | 18 September 2018 |
Creators | Kuznetsova, Daria |
Contributors | Toulouse 3, Chaboureau, Jean-Pierre |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | English |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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