Je suis une voiture est un recueil de nouvelles qui s’articulent depuis différents lieux du Québec. Le rapport qu’entretient la narratrice —la même pour chaque texte— avec ces différents espaces est réfléchi depuis un point d’ancrage montréalais. L’objectif des textes est moins de décrire les lieux que de les faire ressentir et d’en restituer l’ambiance. Parce qu’ils sont issus du monde sensible, les lieux permettent d’ancrer les textes dans le réel. Le travail de réalisme passe aussi par le personnage de la narratrice qui permet de présenter plusieurs motifs récurrents de la vie humaine : l’amour surtout, l’amitié, mais aussi la perte, la colère, la tristesse... Je suis une voiture se présente comme une collection de souvenirs qui se croisent et se mêlent. L’ordre des textes n’est pas chronologique, mais propose un itinéraire où chaque escale est une fenêtre sur une époque de la même vie.
L’essai « L’écriture du fleuve dans la poésie de Mahigan Lepage et de Pierre Nepveu » interroge trois recueils de poésie pour répondre à la question : comment écrire le fleuve? De Lepage a été retenu le fleuve colère et de Nepveu La dureté des matières et de l’eau ainsi que Romans-fleuves. Ces textes ont l’avantage d’offrir trois formes poétiques différentes : la fable, les vers et la prose. Dès lors, chacun des poèmes devient une réponse possible à la question. Cet essai s’applique à montrer que, pour écrire le fleuve, il faut reconstituer dans le poème les caractéristiques principales de ce corps hydrographique pour les transposer dans le texte. L’essai en retient principalement deux : l’eau et le mouvement et l’analyse adopte un double point de vue thématique et formel. / Je suis une voiture is a collection of short stories that take place in different places of Québec. The relation between the narrator —she is the same in every text— and these places is thought with Montreal as a starting point. The objective of the short stories is not so much to describe the places as it is to give a measure of their ambiance. Because they exist in the sensitive world, to mention them anchors the texts in reality. The work of realism also transpires in the character of the narrator, who allows the representation of different motifs of human life: mostly love, but also friendship, loss, anger, sadness... Je suis une voiture is also a collection of memories that intersect and sometimes connect. As it is not chronological, the order of the texts presents itself as an itinerary where each stop is an episode of the same life.
The essay, « L’écriture du fleuve dans la poésie de Mahigan Lepage et de Pierre Nepveu » examines three collections of poems to answer the question: “how to write a river?” From Lepage was chosen le fleuve colère and from Nepveu La dureté des matières et de l’eau and Romans-fleuves. The texts have the advantage of being written in three different genres: the fable, verses, and prose. Each poem can then become a possible answer to the question. The essay tends to present that to write a river, one must reform its main characteristics and transpose them in the text. Two of them are the main focus of this essay: water and motion and the analysis takes a dual thematic and formal point of view.
Identifer | oai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/26479 |
Date | 04 1900 |
Creators | Boisjoli-Morin, Laurence |
Contributors | Legendre, Claire, Nardout-Lafarge, Élisabeth |
Source Sets | Université de Montréal |
Language | fra |
Detected Language | French |
Type | thesis, thèse |
Format | application/pdf |
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